Fides News - French (Standard)https://fides.org./Les Dépêches de l'Agence FidesfrLes contenus du site sont publiés sous licence Creative Commons.AFRIQUE/SOUDAN - Le Soudan du Sud et le Tchad condamnent les menaces de guerre proférées par un général soudanaishttps://fides.org./fr/news/76174-AFRIQUE_SOUDAN_Le_Soudan_du_Sud_et_le_Tchad_condamnent_les_menaces_de_guerre_proferees_par_un_general_soudanaishttps://fides.org./fr/news/76174-AFRIQUE_SOUDAN_Le_Soudan_du_Sud_et_le_Tchad_condamnent_les_menaces_de_guerre_proferees_par_un_general_soudanaisKhartoum – Tension entre le Tchad et le Soudan du Sud d'une part et le gouvernement soudanais du Général Abdel Fattah al-Burhan d'autre part. Le différend a éclaté à la suite des déclarations faites par Yasir Al-Atta, commandant en chef adjoint des forces armées soudanaises, le dimanche 23 mars à la chaîne de télévision Al Jazeera, affirmant que « les aéroports de N'Djamena et d'Amdjarass sont des objectifs légitimes » pour les forces de son pays. Le gouvernement soudanais soupçonne les deux aéroports tchadiens d'être utilisés par les Émirats arabes unis pour approvisionner les paramilitaires des Forces de soutien rapide . <br />Al-Atta a également menacé le Soudan du Sud.<br />Le Tchad et le Soudan du Sud ont réagi avec fermeté aux déclarations du général soudanais. « Les déclarations faites le 23 mars 2025, dans lesquelles le général Al-Atta a déclaré que le gouvernement soudanais et ses forces armées étaient prêts à s'occuper de ceux qu'il a décrits comme des « traîtres » au sein de la République du Soudan du Sud, sont non seulement irréfléchies et provocatrices, mais constituent également une violation flagrante des principes de bon voisinage, de coexistence pacifique et du droit international », affirme une note du ministère des Affaires étrangères de Djouba. « Le gouvernement de la République du Soudan du Sud reste fermement engagé en faveur de la paix et de la stabilité régionales et a constamment soutenu le dialogue et l'engagement diplomatique pour résoudre les différends », poursuit la note. « Nous réitérons également notre appel à une fin immédiate du conflit dévastateur au Soudan, qui continue de contraindre les citoyens soudanais à fuir au-delà de nos frontières en quête de sécurité. Nous exhortons les dirigeants de la République du Soudan à réaffirmer leur engagement en faveur de relations pacifiques et à veiller à ce que les déclarations publiques de leurs représentants et leurs actions reflètent le respect des normes internationales et de la souveraineté de toutes les nations.<br />La réaction du Tchad est encore plus grave. Dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères, il « exprime sa condamnation envers ces propos irresponsables, qui peuvent être interprétés comme une déclaration de guerre s'ils sont suivis d'effets ». « De tels discours pourraient conduire à une escalade dangereuse pour l'ensemble de la sous-région », poursuit la note. « Tchad se réserve le droit légitime de riposter avec vigueur à toute tentative d'agression contre notre pays, quelle qu'en soit l'origine. Si un mètre carré du territoire tchadien est menacé, le Tchad répondra conformément aux principes du droit international ».<br />Après avoir réaffirmé l'engagement du Tchad en faveur de la paix au Soudan, la note affirme qu'« il sied de rappeler que le conflit au Soudan est une affaire interne, relevant de la seule responsabilité des parties belligérantes ». N'Djamena réaffirme également que « le Tchad, fidèle à traditions d'hospitalité et de solidarité, a accueilli et continue d'accueillir des centaines de milliers de réfugiés fuyant les combats au Soudan. Cet accueil humanitaire massif, qui représente un fardeau considérable pour notre pays, témoigne de notre engagement en faveur de la paix, de la solidarité et de la stabilité dans la région ». Tue, 25 Mar 2025 15:23:13 +0100AFRIQUE/ETHIOPIE - L'éparque d'Adigrat : « Nous essayons d'aller de l'avant en tant qu'Église, dans un contexte de précarité totale et avec le risque d'une nouvelle guerre civile »https://fides.org./fr/news/76173-AFRIQUE_ETHIOPIE_L_eparque_d_Adigrat_Nous_essayons_d_aller_de_l_avant_en_tant_qu_Eglise_dans_un_contexte_de_precarite_totale_et_avec_le_risque_d_une_nouvelle_guerre_civilehttps://fides.org./fr/news/76173-AFRIQUE_ETHIOPIE_L_eparque_d_Adigrat_Nous_essayons_d_aller_de_l_avant_en_tant_qu_Eglise_dans_un_contexte_de_precarite_totale_et_avec_le_risque_d_une_nouvelle_guerre_civileAdigrat – Au sanglant conflit civil qui a bouleversé la région du Tigré entre 2020 et 2022 s'ajoute aujourd'hui une scission interne au sein de la Front populaire de libération du Tigré , l'une des deux factions qui se disputent le contrôle de la région. Le fragile accord de paix signé à Pretoria en 2022 par le gouvernement d'Addis-Abeba avec les représentants du TPLF semble avoir cédé à une nouvelle vague de violence et de désordre avec le risque, toujours croissant, de plonger à nouveau la région nord de l'Éthiopie dans une guerre civile.<br /><br />Le 11 mars, la faction rebelle a pris le contrôle de la ville d'Adigrat, au nord, à la frontière avec l'Érythrée, puis a conquis Adi-Gudem, non loin de la capitale régionale, Macallé, favorisant ainsi un conflit civil dans le conflit civil. Depuis des semaines, la presse fait état de rumeurs d'un conflit sur le point de s'enflammer, cette fois avec la participation directe de l'Érythrée. <br /><br />Le prélat de l'éparchie catholique d'Adigrat, Mgr Tesfaselassie Medhin, le confirme à l'Agence Fides. « L'instabilité de notre région persiste, les tensions entre l'Éthiopie et l'Érythrée s'intensifient et le pays pourrait se retrouver dans un affrontement très sanglant. Dieu nous en préserve, les factions impliquées ne déclenchent pas une guerre dans le Tigré qui a déjà tant souffert ». <br /><br />« En général, poursuit Medhin, la politique intérieure au Tigré n'est pas bonne. La division entre les politiciens locaux, l'arrêt soudain des fonds de l'USAID, pénalisent gravement des millions et des millions de personnes. Les impacts sur les programmes pour les pauvres des ONG gouvernementales, des organismes religieux, tout cela se fait sans aucune stratégie de sortie. L'agence gouvernementale Catholic Relief Service en Éthiopie, qui fournit une aide alimentaire d'urgence, a également été bloquée. On nous a dit qu'ils continueraient à financer des programmes plus petits par des fonds privés. Nous ne savons pas encore de quel type de programmes il s'agira. »<br /><br />« En général, poursuit Medhin, la politique intérieure au Tigré n'est pas bonne. La division entre les politiciens locaux, l'arrêt soudain des fonds de l'USAID, pénalisent gravement des millions et des millions de personnes. Les impacts sur les programmes pour les pauvres des ONG gouvernementales, des organismes religieux, tout cela se fait sans aucune stratégie de sortie. L'agence gouvernementale Catholic Relief Service en Éthiopie, qui fournit une aide alimentaire d'urgence, a également été bloquée. On nous a dit qu'ils continueraient à financer des programmes plus petits par des fonds privés. Nous ne savons pas encore de quel type de programmes il s'agira. »<br /><br /> <br /><br />Tue, 25 Mar 2025 14:42:40 +0100ASIE/LAOS - Un nouvel évêque pour la petite Église : consécration du nouvel évêque auxiliaire de Vientianehttps://fides.org./fr/news/76175-ASIE_LAOS_Un_nouvel_eveque_pour_la_petite_Eglise_consecration_du_nouvel_eveque_auxiliaire_de_Vientianehttps://fides.org./fr/news/76175-ASIE_LAOS_Un_nouvel_eveque_pour_la_petite_Eglise_consecration_du_nouvel_eveque_auxiliaire_de_VientianeVientiane – La petite communauté catholique du Laos a accueilli ce matin, 25 mars, un nouvel Evêque : Mgr Anthony Adoun Hongsaphong, prêtre du Vicariat apostolique de Paksé, nommé par le Pape François en décembre dernier Vicaire apostolique de Vientiane, a reçu aujourd'hui l'ordination épiscopale lors d'une messe célébrée dans la cathédrale du Sacré-Cœur à Vientiane. Les évêques de la Conférence épiscopale du Laos et du Cambodge , réunis pendant quelques jours dans la capitale laotienne pour leur assemblée, ont béni et consacré le nouvel évêque. <br />Mgr Anthony Adoun Hongsaphong, 61 ans, succède au cardinal Louis-Marie Ling Mangkhanekhoun, qui a fêté ses 80 ans en avril 2024. Le père Hongsaphong a été professeur au grand séminaire national de Thakeh et responsable de la pastorale dans les 11 stations missionnaires du vicariat apostolique de Paksé, sa ville natale. Ordonné prêtre en 1994, il a fait ses études à l'Université de Fribourg en Suisse et à l'Université Pontificale Angelicum à Rome. Il a pu exercer son ministère pastoral en Thaïlande, puis, à partir de 2005, il a commencé à apporter sa contribution à la communauté catholique laotienne en se consacrant à la formation des jeunes, au séminaire propédeutique Pastor Bonus de Paksé.<br />Parmi les prélats venus de Cambodge, le père jésuite Enrique Figaredo Alvargonzález, préfet apostolique de Battambang, relève « la grande espérance pour l'Église au Laos », en notant « la vie palpitante d'une petite mais vibrante communauté ecclésiale », même s'il n'y a pas de missionnaires étrangers, dont la présence n'est pas autorisée par le gouvernement. Le Laos compte 20 prêtres au total, mais il y a une floraison de vocations qui inspire confiance pour l'avenir : environ 50 garçons et jeunes laotiens sont en route vers le sacerdoce .<br />La République démocratique populaire du Laos est un État socialiste avec une culture et une religion principalement bouddhistes et une population totale de 7,5 millions d'habitants. L'Église catholique au Laos faisait initialement partie du vicariat apostolique du Siam oriental. Actuellement, il existe quatre vicariats apostoliques au Laos : Vientiane, Paksè, Luang Prabang et Savannakhet.<br />Après la reconnaissance officielle de l'Église catholique par le Front laotien pour le développement national en 1979, les relations entre l'Église et le gouvernement se sont progressivement améliorées, notamment en ce qui concerne la liberté religieuse, reconnue dans la Constitution de 1991, qui autorise quatre religions : le bouddhisme, le christianisme, l'islam et la foi baha'ie. Cependant, au niveau provincial, certains fonctionnaires et habitants locaux considèrent encore le christianisme comme « une foi étrangère ».<br /> Tue, 25 Mar 2025 14:30:30 +0100ASIE/INDONÉSIE - Les Carmes à Flores : enracinés dans le service pastoral, éducatif et spirituelhttps://fides.org./fr/news/76172-ASIE_INDONESIE_Les_Carmes_a_Flores_enracines_dans_le_service_pastoral_educatif_et_spirituelhttps://fides.org./fr/news/76172-ASIE_INDONESIE_Les_Carmes_a_Flores_enracines_dans_le_service_pastoral_educatif_et_spirituelEnde – Le charisme carmélitain s'enracine de plus en plus en Indonésie orientale et pourra être au service de la population de l'île de Florès. Aujourd'hui, 25 mars 2025, alors que l'Église universelle célèbre la fête de l'Annonciation, l'Ordre Carmélitain de la province indonésienne a annoncé la création d'une nouvelle province de l'Ordre Carmélitain en Indonésie, située sur l'île de Flores, dans la province de Nusa Tenggara Oriental. La nouvelle province a choisi Saint Tito Brandsma comme patron.<br />Les premiers religieux carmélitains sont arrivés à Flores pour commencer leur mission en 1969 et la présence carmélitaine s'est progressivement développée avec la création de maisons de formation pour les candidats religieux carmélitains. Aujourd'hui, cette présence est institutionnalisée et le Conseil général de l'Ordre carmélitain à Rome a nommé le frère Marselinus Barus OCarm comme premier prieur de la nouvelle province. « Avec cette nouvelle province, nous espérons que la mission des Carmélites en Indonésie orientale continuera de croître. Mon espoir est que les Carmélites d'ici, ancrées en Christ, puissent continuer à construire la fraternité et la coopération », a-t-il déclaré.<br />Les fruits de la présence carmélite en Indonésie - marquée par une abondance de vocations, tant masculines que féminines - sont visibles dans les domaines de l'éducation, de la pastorale et de l'accompagnement spirituel.<br />Dans le secteur éducatif, les carmélites travaillent non seulement pour l'éducation de la connaissance intellectuelle , mais aussi pour l'éducation du cœur et l'éducation spirituelle. C'est pourquoi les écoles carmélitaines sont fortement influencées par la spiritualité carmélitaine. L'Ordre carmélitain possède deux écoles à Java, deux à Flores et une à Sumba. La province indonésienne de l'Ordre carmélitain gère également quatre internats à Java, deux à Flores et un à Sumba.<br />Dans les paroisses, dans l'œuvre de proclamation de la Parole de Dieu, les carmélites apportent la contribution particulière du charisme carmélitain à l'œuvre d'évangélisation, en promouvant la dimension contemplative de la vie et la fraternité, ainsi que l'engagement concret pour la justice. Les religieux sont présents et appréciés dans les diocèses de Medan, Padang, Palembang, Jakarta, Bandung, Malang, Surabaya, Denpasar, Maumere, Ende, Ruteng, Weetebula, Pontianak, Palangkaraya, Banjarmasin, Makassar et Sorong Manokwari. <br />L'engagement dans le domaine de la spiritualité est l'une des caractéristiques spécifiques de l'Ordre : en plus d'être des maîtres de prière, les carmélites sont également connus pour leur fiabilité dans l'accompagnement spirituel des fidèles. C'est pourquoi les religieux organisent des retraites spirituelles et des cours de formation, des cours de spiritualité, des journées d'étude et des séminaires sur la spiritualité chrétienne et carmélitaine, notamment grâce au travail de l'Institut carmélitain indonésien et en utilisant les différents centres de retraite gérés par les carmélites.<br />Par le biais de la maison d'édition « Karmelindo », les Carmélites contribuent également au domaine de l'édition et de la culture, en publiant des livres, des revues, des bulletins, des réflexions bibliques, des textes de théologie qui peuvent constituer de précieux outils de catéchèse et de formation spirituelle pour le peuple. <br />Plus récent est l'engagement de « Carmel Vision » et « Radio Carmel », avec lesquels les Carmes se sont rendus présents dans le multimédia, avec la production de programmes audio ou vidéo, et des programmes d'information.<br />Enfin, dans le but de se montrer solidaire avec la souffrance des marginalisés et de s'engager pour la justice et la paix, l'Ordre Carmélitain de la province indonésienne a fondé l'association « Darma Laksana », une ONG carmélite indonésienne qui promeut des projets d'assistance et de coopération pour les pauvres et les indigents, afin de leur apporter un message d'espoir et de salut. <br />Tue, 25 Mar 2025 12:10:58 +0100ASIE/CHINE - La Carême des communautés catholiques chinoises : pèlerinages, témoignages de vocations, scrutins pour les catéchumènes qui s'apprêtent à recevoir le baptêmehttps://fides.org./fr/news/76171-ASIE_CHINE_La_Careme_des_communautes_catholiques_chinoises_pelerinages_temoignages_de_vocations_scrutins_pour_les_catechumenes_qui_s_appretent_a_recevoir_le_baptemehttps://fides.org./fr/news/76171-ASIE_CHINE_La_Careme_des_communautes_catholiques_chinoises_pelerinages_temoignages_de_vocations_scrutins_pour_les_catechumenes_qui_s_appretent_a_recevoir_le_baptemePékin – Scrutins pour les catéchumènes qui s'apprêtent à recevoir le Baptême, en même temps que pèlerinages, œuvres de charité et partage: c'est ainsi que de nombreuses communautés catholiques chinoises ont vécu intensément le troisième Dimanche de Carême.<br />À Pékin, dans la paroisse de la Médaille Miraculeuse, également connue sous le nom de Xutang , on a célébré le scrutin des trente catéchumènes du cours de catéchisme paroissial. Accompagnés par les parrains et les marraines, les catéchumènes ont reçu l'onction et ont récité des prières pour « se rapprocher du Seigneur et le suivre, en lui ressemblant », comme l'a expliqué le curé, don Paolo Feng Pengji. En outre, deux religieuses de la congrégation diocésaine de Saint-Joseph, qui avaient prononcé leurs vœux perpétuels lors de la solennité du Saint Époux de Marie, ont présenté à la communauté le témoignage de la naissance de leur vocation. Les jeunes de la même paroisse ont fait un pèlerinage de carême au séminaire diocésain de Pékin. Après avoir visité l'église, la bibliothèque, la salle de classe, le réfectoire et écouté le témoignage vocationnel de certains séminaristes, ils ont célébré ensemble le Chemin de Croix.<br />Dans le diocèse de Shanghai, une centaine de fidèles ont reçu le sacrement de la Confirmation le troisième dimanche de carême. Dans la paroisse dédiée à Saint Joseph de Xinpudong, 35 fidèles adultes ont reçu la confirmation de l'évêque Giuseppe Shen Bin. Soixante autres paroissiens de la paroisse de l'Annonciation ont reçu la confirmation en vue de la fête patronale d'aujourd'hui, le 25 mars.<br /> Tue, 25 Mar 2025 08:56:44 +0100ASIE/BAHREÏN - Esprit d'harmonie et de collaboration interreligieuse de la part de la communauté du Vicariat apostolique d'Arabie du Nord qui a accueilli le Patriarche latin de Jérusalemhttps://fides.org./fr/news/76170-ASIE_BAHREIN_Esprit_d_harmonie_et_de_collaboration_interreligieuse_de_la_part_de_la_communaute_du_Vicariat_apostolique_d_Arabie_du_Nord_qui_a_accueilli_le_Patriarche_latin_de_Jerusalemhttps://fides.org./fr/news/76170-ASIE_BAHREIN_Esprit_d_harmonie_et_de_collaboration_interreligieuse_de_la_part_de_la_communaute_du_Vicariat_apostolique_d_Arabie_du_Nord_qui_a_accueilli_le_Patriarche_latin_de_JerusalemManama – C'est hier, Dimanche 23 mars, que s'est achevée la visite de trois jours effectuée par le Cardinal Patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, qui est arrivé à Bahreïn le Jeudi 20 mars. Ce fut un moment significatif pour la communauté catholique du Vicariat apostolique d'Arabie du Nord qui, en la personne de l'évêque Aldo Berardi, O.SS.T., accompagné de membres du clergé local, dont une délégation de prêtres et de représentants du King Hamad Global Center for Peaceful Coexistence, a accueilli l'arrivée du patriarche à l'aéroport de Manama.<br /><br />Le Vicaire Apostolique d'Arabie du Nord, Aldo Berardi, a souligné à quel point la présence des membres du King Hamad Global Center for Peaceful Coexistence a confirmé l'esprit d'harmonie et de collaboration interreligieuse que Bahreïn promeut depuis quelques années.<br /><br />L'importance de la coexistence et de la tolérance, de la paix, du respect mutuel et de la compréhension dans le monde de plus en plus complexe d'aujourd'hui ont été au cœur de l'homélie du cardinal lors de la messe solennelle célébrée à la cathédrale Notre-Dame d'Arabie, à Awali. Le patriarche latin a prié pour la communauté chrétienne de la région et pour le grand engagement en faveur de la promotion de l'harmonie entre les différentes communautés religieuses au Moyen-Orient.<br /><br />L'accueil des fidèles de la paroisse du Sacré-Cœur de Manama, où Mgr Pizzaballa était accompagné de Mgr Berardi, a été tout aussi chaleureux. À cette occasion également, lors de la messe solennelle, le cardinal a évoqué la beauté de la diversité au sein de l'Église de Bahreïn. Il a souligné que les différents contextes culturels des fidèles enrichissent l'Église, créant une communauté vibrante et harmonieuse, unie dans la foi. Son message a trouvé un écho profond, mettant en évidence la nature universelle de l'Église catholique et sa capacité à unir les gens au-delà des différences nationales et ethniques.<br /><br />Pendant son séjour, le patriarche latin a rencontré les dirigeants chrétiens locaux, a célébré l'Eucharistie avec les fidèles et a participé à des réunions sur la coexistence religieuse, le dialogue et la pastorale pour la communauté catholique de la région. Sa visite confirme l'engagement de l'Église à renforcer les liens de foi et de fraternité sur la péninsule arabique. <br /><br />En outre, parmi les événements particulièrement significatifs de son séjour à Bahreïn, il convient de mentionner la participation du cardinal Pizzaballa, toujours accompagné du vicaire apostolique Berardi, à une conférence tenue au King Hamad Global Center for Peaceful Coexistence, en présence du directeur exécutif Abdulla Isa AlManai. La rencontre a réuni un groupe hétérogène de chefs religieux, tous engagés dans la promotion du dialogue interreligieux et de la compréhension mutuelle, et a fait émerger un esprit d'unité et de coopération, avec l'objectif commun de promouvoir la coexistence pacifique dans la région. La conférence a permis un échange fructueux d'idées et d'expériences entre les chefs religieux. Elle a mis en évidence l'importance du dialogue pour construire des ponts de paix et renforcer les liens de solidarité entre les communautés. En réfléchissant à sa visite, le cardinal a souligné l'importance de la compréhension culturelle dans la construction de ponts entre les communautés. Il a salué le dévouement de Bahreïn pour préserver son histoire et promouvoir le dialogue entre des personnes d'origines différentes. <br /><br /><br />Cette visite - peut-on lire dans la note envoyée à l'Agence Fides par le Vicariat apostolique d'Arabie du Nord - a souligné les liens culturels et interreligieux forts entre Bahreïn et la communauté mondiale au sens large, renforçant la réputation de la nation en tant que lieu de tolérance et d'importance historique. Elle représente également la mission la plus large du cardinal Pizzaballa de s'engager auprès des communautés catholiques de toute la région, en renforçant leur foi et en favorisant un lien plus profond avec l'Église. Sa présence à Bahreïn a été un témoignage de la vitalité spirituelle durable de la communauté catholique dans la région du Golfe, inspirant un sentiment renouvelé d'unité et d'engagement parmi les fidèles.<br /><br />Le Bahreïn, connu pour son engagement en faveur de la tolérance religieuse et de la coexistence pacifique, a accueilli de nombreux chefs religieux ces dernières années. L'accueil du patriarche latin reflète une fois de plus l'engagement de la nation à promouvoir le dialogue interreligieux et la compréhension mutuelle entre les différentes traditions religieuses.<br /><br /> <br />Mon, 24 Mar 2025 13:12:25 +0100ASIE/PAKISTAN - Une reconnaissance civile pour le cardinal Coutts pour le service rendu à la nationhttps://fides.org./fr/news/76168-ASIE_PAKISTAN_Une_reconnaissance_civile_pour_le_cardinal_Coutts_pour_le_service_rendu_a_la_nationhttps://fides.org./fr/news/76168-ASIE_PAKISTAN_Une_reconnaissance_civile_pour_le_cardinal_Coutts_pour_le_service_rendu_a_la_nationIslamabad – Pour le grand service rendu à la nation dans le domaine du dialogue interreligieux, en promouvant l'harmonie, en contribuant au bien-être social du Pakistan, en protégeant les droits des minorités : C'est avec cette motivation que le cardinal Joseph Coutts, archevêque émérite de Karachi, a reçu le « Tamgha-i-Imtiaz », prestigieuse distinction nationale, décernée par le président de la République du Pakistan. Le prix est décerné à des citoyens pakistanais ou étrangers qui se sont distingués dans le service public du pays, contribuant ainsi à l'amélioration de la nation.<br />Lors de la cérémonie qui s'est déroulée hier, le 23 mars, à Islamabad, plus de 100 personnes engagées dans divers services sociaux ont reçu plusieurs prix. Dans le cas du cardinal Coutts, les initiatives qu'il a promues au cours de son long service pastoral en tant que prêtre et évêque ont été mentionnées, notamment en matière de soins de santé, d'éducation, de charité et de solidarité sans aucune discrimination, dans le but d'assurer le bien-être de la communauté dans tout le Pakistan. « Son service à l'humanité et son rôle dans l'unification des différentes religions sont une source d'inspiration pour tous les Pakistanais », a déclaré le président du Pakistan, Asif Ali Zardari, en soulignant l'engagement du cardinal pour la paix et la prospérité de la nation.<br />Parmi les engagements qu'il maintient actuellement, le cardinal Joseph Coutts est le premier catholique à être président du « Christian Study Center » de Rawalpindi, un centre œcuménique bien connu, engagé depuis plus de 50 ans dans la promotion du dialogue interreligieux et de l'harmonie sociale dans le pays.<br />Joseph Coutts, archevêque métropolitain émérite de Karachi, né en 1945, a été ordonné prêtre en 1971 pour le clergé de Lahore. Élu évêque coadjuteur de Hyderabad en 1988, il a pris la direction du diocèse de Hyderabad en 1990. En 1998, il a été transféré à la tête du diocèse de Faisalabad, puis au siège métropolitain de Karachi en 2012, où il a été archevêque métropolitain jusqu'en février 2021. Le Pape François l'a créé cardinal lors du consistoire de 2018.<br /> Mon, 24 Mar 2025 13:05:27 +0100AFRIQUE/R.D. CONGO - L'Angola se retire de la médiation pour la paix dans l'est de la RDChttps://fides.org./fr/news/76169-AFRIQUE_R_D_CONGO_L_Angola_se_retire_de_la_mediation_pour_la_paix_dans_l_est_de_la_RDChttps://fides.org./fr/news/76169-AFRIQUE_R_D_CONGO_L_Angola_se_retire_de_la_mediation_pour_la_paix_dans_l_est_de_la_RDCKinshasa – L'Angola met fin à sa médiation dans le conflit qui sévit dans l'est de la République démocratique du Congo. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui, 24 mars, un communiqué de la présidence angolaise : « L'Angola considère qu'il est nécessaire de se libérer de la responsabilité de médiateur dans ce conflit » pour « se consacrer davantage » aux priorités générales de l'Union africaine , affirme la note de la présidence en référence au rôle du président angolais, Joao Lourenco, en tant que président en exercice de l'UA.<br />« Un autre chef d'État africain sera nommé pour remplir cette mission dans les prochains jours », précise le communiqué. Entre-temps, la médiation engagée par le Qatar se poursuit , dont le ministre des Affaires étrangères s'est félicité dans un communiqué publié aujourd'hui des « déclarations de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda sur leur engagement à favoriser la désescalade et la réduction des tensions dans l'est du Congo, à la suite de la déclaration de retrait du M23 de la région de Walikale », qualifié de « pas significatif vers la stabilité et la paix dans la région ».<br />La ville de la province du Nord-Kivu, Walikale a été prise par les miliciens du M23 le 19 mars . Selon des sources locales, le M23 serait toujours présent dans la ville, malgré les affirmations des rebelles. Selon certaines sources, le M23 aurait déclaré avoir retardé son retrait de Walikale parce que l'armée congolaise n'aurait pas retiré à son tour ses drones de combat de la zone.<br />Le contrôle de Walikale est stratégique car il permettrait au M23 et aux forces rwandaises qui le soutiennent de conquérir Kisangani, chef-lieu de la province de Tshopo, important carrefour commercial et de transit, situé au confluent de trois rivières sur la route menant à Kinshasa, la capitale congolaise.<br />À cet égard, les déclarations du chef d'état-major de l'armée ougandaise Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni, publiées sur X, sont controversées. Kainerugaba a déclaré que son armée ou les rebelles du M23 entreront à Kisangani, sur ordre du président Yoweri Museveni, pour sauver les habitants de la ville à tout moment. Exprimant apparemment le désir de protéger la population de la République démocratique du Congo, il a juré de ne pas laisser les habitants d'origine ougandaise tels que les Alur, les Bahema, les Banande et les Batutsi faire face à des difficultés et a affirmé avoir le droit de les protéger. Kainerugaba a également conseillé au président des États-Unis, Donald Trump, de ne conclure aucun accord minier en Afrique de l'Est sans l'Uganda et le Rwanda.<br />Une référence à la rencontre entre le président congolais Felix Tshisekedi et le député républicain américain Ronny Jackson pour discuter des combats dans l'est du pays et des opportunités d'investissement américain dans le secteur minier congolais. En échange du soutien américain pour contrer les rebelles du M23, Tshisekedi serait prêt à offrir aux entreprises américaines un accès exclusif aux projets miniers et d'infrastructure vitaux de la RDC. Mon, 24 Mar 2025 12:43:37 +0100VATICAN - Jubilé de la mission universelle : lancement des « Chemins d'espérance » dans la mission ad gentes aujourd'huihttps://fides.org./fr/news/76166-VATICAN_Jubile_de_la_mission_universelle_lancement_des_Chemins_d_esperance_dans_la_mission_ad_gentes_aujourd_huihttps://fides.org./fr/news/76166-VATICAN_Jubile_de_la_mission_universelle_lancement_des_Chemins_d_esperance_dans_la_mission_ad_gentes_aujourd_huiCité du Vatican – Être signe d'espérance en portant le Christ qui console les peuples, qui libère des esclavages, qui redonne la dignité divine: ce sont là quelques-uns des aspects qui caractériseront les témoignages et les réflexions des missionnaires au cours du cycle de rencontres « Chemins d'espérance » dans la mission ad gentes, qui débutera le mardi 25 mars, jour de l'Annonciation du Seigneur. L'Union Pontificale Missionnaire et le Secrétariat unitaire de l'animation missionnaire de la région du Latium ont lancé un parcours de spiritualité missionnaire au cours de l'année jubilaire qui culminera en octobre avec le Jubilé de la Mission . La Basilique des Saints Apôtres à Rome accueillera ce « chemin » missionnaire, auquel il sera également possible de participer à distance .<br />Les rendez-vous, en langue italienne, toujours à 16h30, prévoient une introduction au thème, des témoignages et une réflexion finale et se dérouleront de mars à novembre, y compris la veillée de préparation au Jubilé de la Mission le 1er octobre, fête liturgique de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, patronne des missions. Ce parcours de formation missionnaire s'inspire du Message du Pape pour la Journée Mondiale des Missions de 2025 et vise à tracer un itinéraire au cours de ces mois qui nous séparent du Jubilé de la Mission à travers les témoignages de membres de différents instituts missionnaires qui seront les protagonistes des rencontres. Leurs récits offriront un aperçu des réalités dans lesquelles ils opèrent chaque jour. Raconter l'« espérance » - mot clé du Jubilé - à partir du quotidien, de situations souvent complexes, faites de difficultés et de vulnérabilité, tel est l'objectif de ce cycle de rencontres qui s'ouvre le 25 mars avec la présence de missionnaires de l'Institut Pontifical pour les Missions Étrangès et le témoignage de Sœur Marilena Boracchi qui réfléchiront sur « Père Paolo Manna : le missionnaire n'est rien s'il n'incarne pas Jésus-Christ ». Au centre de la première rencontre intitulée « La spiritualité missionnaire dans le jubilé de l'espérance » se trouveront le Message de la Journée Mondiale des Missions 2025 et la Bulle d'indiction du Jubilé « Spes non confundit » pour le parcours de formation missionnaire permanente. Le « Chemin de la consolation parmi les peuples » sera au centre de la deuxième rencontre, prévue le mardi 29 avril, où les témoignages seront présentés par les Missionnaires et les Missionnaires de la Consolata en présence du père Antonio Rovelli. Trois autres rendez-vous sont également prévus, respectivement le 15 mai, le 16 septembre et le 11 novembre, pour conclure le parcours.<br /> <br /><br /><br /><br/><strong>Link correlati</strong> :<a href="https://www.fides.org/it/attachments/view/file/INCONTRO1_ITA_CAMMINI_DI_SPERANZA.pdf">AFFICHE</a>Mon, 24 Mar 2025 11:31:57 +0100AFRIQUE/NIGERIA - Un prêtre enlevé, un autre libéré par la police quelques heures après l'enlèvementhttps://fides.org./fr/news/76165-AFRIQUE_NIGERIA_Un_pretre_enleve_un_autre_libere_par_la_police_quelques_heures_apres_l_enlevementhttps://fides.org./fr/news/76165-AFRIQUE_NIGERIA_Un_pretre_enleve_un_autre_libere_par_la_police_quelques_heures_apres_l_enlevementAbuja – Le fléau des enlèvements de prêtres ne cesse pas au Nigeria. Le Père John Ubaechu, Curé de la Holy Family Catholic Church d'Izombe, a été enlevé dans la soirée du Dimanche 23 mars.<br />L'enlèvement a eu lieu le long de la route Ejemekwuru dans la zone du gouvernement local d'Oguta, dans l'Etat d'Imo, au sud du Nigeria.<br />Le père Ubaechu se rendait à la retraite annuelle des prêtres lorsqu'il a été enlevé.<br />« Nous invitons tous les fidèles du Christ et tous les hommes et femmes de bonne volonté à prier intensément pour que notre prêtre soit libéré au plus vite sain et sauf », déclare le communiqué de l'archidiocèse d'Owerri qui a annoncé l'enlèvement.<br />« Nous confions notre frère, le révérend père John Ubaechu, à la puissante intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère des prêtres, pour qu'il soit rapidement libéré des mains de ses ravisseurs ».<br />Toujours le dimanche 23 mars, une opération de police a permis la libération rapide d'un autre prêtre catholique qui avait été enlevé peu de temps auparavant. <br />Le père Stephen Echezona avait été enlevé dans une station-service à Ihiala, dans l'État d'Anambra . Il a été libéré par une équipe de sécurité conjointe composée de policiers, de militaires, de membres de la protection civile et de groupes de surveillance.<br />Dans un communiqué, la police locale a annoncé que le père Echezona avait été retrouvé sain et sauf dans les premières heures du 23 mars à Ihiala. Selon le communiqué, les ravisseurs ont été contraints d'abandonner leur véhicule, un SUV blanc sans plaque d'immatriculation, après une fusillade avec les agents de sécurité, au cours de laquelle le prêtre a été retrouvé sain et sauf.<br />Comme dans d'autres États du sud-est, les enlèvements avec demande de rançon ont récemment augmenté dans l'État d'Anambra. Parmi les victimes figurent des fonctionnaires, des chefs d'entreprise, des politiciens et même des étudiants. <br />Mon, 24 Mar 2025 11:25:49 +0100ASIE/PAKISTAN - Carême et Ramadan célébrés ensemble à l'hôpital catholique St. Elizabeth de Hyderabadhttps://fides.org./fr/news/76167-ASIE_PAKISTAN_Careme_et_Ramadan_celebres_ensemble_a_l_hopital_catholique_St_Elizabeth_de_Hyderabadhttps://fides.org./fr/news/76167-ASIE_PAKISTAN_Careme_et_Ramadan_celebres_ensemble_a_l_hopital_catholique_St_Elizabeth_de_HyderabadHyderabad – Le fait que 2025 coïncide avec le temps de pénitence du Carême et celui du Ramadan, mois sacré de l'islam, a été considéré comme une occasion propice : un heureux hasard pour alimenter le dialogue et le partage, pour se retrouver et vivre ensemble, fidèles chrétiens et musulmans, un temps de réflexion spirituelle. Le but est de reprendre contact avec soi-même et de reconnaître la valeur de son prochain, de chaque personne qui se trouve à ses côtés, indépendamment de sa foi, de sa culture ou de sa langue. C'est ce qui s'est produit, à cette époque, au St Elizabeth Hospital d'Hyderabad, un établissement de santé catholique bien connu dans la province pakistanaise du Sindh pour être un centre d'avant-garde et d'excellence. <br />Cette année, pour vivre pleinement le Carême et le Ramadan, tous les employés catholiques et musulmans de l'hôpital, ainsi que les étudiants de l'école de sages-femmes attenante, ont décidé de se réunir chaque vendredi pour un moment de réflexion et pour partager le moment où ils rompent le jeûne. Dans la salle à manger de l'auberge de la St Elizabeth School of Midwifery, catholiques et musulmans qui jeûnent et qui sont en service se retrouvent pour partager un repas frugal à base de riz et de légumes, de dattes et de fruits.<br />« C'est bien plus qu'un simple dîner commun. Vivre ensemble ces moments, chacun dans sa foi, est une initiative qui renforce le lien humain, spirituel et professionnel entre les personnes. Ainsi, l'hôpital devient un lieu de travail et de service à l'humanité où le dialogue est pratiqué, le respect de l'autre est approfondi, les motivations profondes de sa propre foi sont recherchées, pour vivre pleinement la mission en cours », souligne à l'agence Fides le père Robert McCulloch, missionnaire australien de la Société de Saint-Colomban, qui siège au conseil d'administration de l'hôpital.<br />Au sein d'une structure catholique, qui s'inspire des valeurs évangéliques et des principes de foi et de service, chaque année, pendant le Carême, les employés catholiques de l'hôpital St Elizabeth observent le jeûne et célèbrent le Chemin de Croix. Aujourd'hui, compte tenu de la présence croissante de médecins, d'infirmières et de personnel de confession musulmane travaillant à l'hôpital, il a été décidé d'ouvrir et de partager la célébration avec les autres fidèles. « C'est un témoignage exceptionnel de foi et d'ouverture aux autres. L'hôpital St Elizabeth et ses employés catholiques et musulmans sont ainsi en première ligne pour manifester et promouvoir l'harmonie religieuse à Hyderabad », note le père McCulloch.<br />Les travaux de construction du St Elizabeth Palliative Care Day Centre, un service spécialisé qui dispensera des soins palliatifs aux patients atteints de cancer et en phase terminale, se poursuivent à l'hôpital. Ces soins sont déjà offerts gratuitement par l'hôpital par le biais d'un service à domicile dans la région, mais avec le nouveau service, ils seront également possibles à l'intérieur de l'hôpital. Le nouveau centre résidentiel pour ces patients sera le premier de ce type dans tout le Pakistan.<br /> Mon, 24 Mar 2025 11:22:15 +0100Angélus, le Pape François se penche depuis l'hôpital Gemelli : « J'ai fait l'expérience de la patience du Seigneur »https://fides.org./fr/news/76164-Angelus_le_Pape_Francois_se_penche_depuis_l_hopital_Gemelli_J_ai_fait_l_experience_de_la_patience_du_Seigneurhttps://fides.org./fr/news/76164-Angelus_le_Pape_Francois_se_penche_depuis_l_hopital_Gemelli_J_ai_fait_l_experience_de_la_patience_du_SeigneurRome – Le pouce levé et les mains qui saluent : après 38 jours d'hospitalisation à la Polyclinique Gemelli de Rome en raison d'une pneumonie bilatérale, le Pape François est de retour en public, se montrant depuis le balcon de l'hôpital pour saluer les fidèles qui l'applaudissent depuis le parvis. « Je remercie tout le monde, je salue cette dame avec les fleurs jaunes, elle est gentille », ce sont les quelques mots que le Pape prononce, avec difficulté, au micro.<br /><br />L'annonce arrive quelques minutes après la diffusion du texte de l'Angélus, le sixième depuis son hospitalisation, où, en commentant la parabole que l'on trouve dans l'Évangile d'aujourd'hui, celle qui parle de la patience de Dieu, l'évêque de Rome affirme : « Au cours de cette longue période d'hospitalisation, j'ai pu faire l'expérience de la patience du Seigneur, que je vois également reflétée dans la sollicitude inlassable des médecins et des professionnels de la santé, ainsi que dans l'attention et l'espérance des familles des malades. Cette patience confiante, ancrée dans l'amour de Dieu qui ne faiblit pas, est vraiment nécessaire à notre vie, surtout pour affronter les situations les plus difficiles et les plus douloureuses ».<br /><br />Le jour où le Pape François réapparaît en public et retourne à Santa Marta, ses paroles et ses pensées s'adressent à ceux qui souffrent le plus dans le pays de Jésus : « J'ai été attristé par la reprise des lourds bombardements israéliens sur la bande de Gaza, qui ont fait de nombreux morts et blessés ». Depuis l'hôpital Gemelli, le Pape demande à nouveau : « Que les armes se taisent immédiatement », « qu'on ait le courage de reprendre le dialogue, afin que tous les otages soient libérés et qu'un cessez-le-feu définitif soit conclu. Dans la bande de Gaza, la situation humanitaire est à nouveau très grave et exige l'engagement urgent des belligérants et de la communauté internationale ».<br /><br />Toujours en ce qui concerne l'Asie, le Pape François se dit « heureux » que l'Arménie et l'Azerbaïdjan aient réussi à s'entendre sur « le texte final de l'accord de paix. J'espère qu'il sera signé dès que possible et qu'il pourra ainsi contribuer à établir une paix durable dans le Caucase du Sud ».<br /><br />Enfin, l'appel au prière : « Avec tant de patience et de persévérance, vous continuez à prier pour moi : je vous en remercie beaucoup ! Moi aussi, je prie pour vous. Et ensemble, nous implorons qu'il soit mis fin aux guerres et que la paix soit faite, en particulier en Ukraine, en Palestine, en Israël, au Liban, au Myanmar, au Soudan et en République démocratique du Congo. »<br /><br />Peu après avoir salué depuis le balcon, le Pape a quitté l'hôpital pour rentrer au Vatican où l'attend une longue convalescence, comme l'ont annoncé hier les médecins qui, lors d'un compte-rendu, ont expliqué : « La prescription est de poursuivre partiellement les traitements médicamenteux, qu'il devra prendre par voie orale pendant une longue période, et - très important - la recommandation d'une période de repos, de convalescence, d'au moins deux mois ».<br /><br />« Pendant l'hospitalisation - a révélé le personnel médical - l'état clinique du Saint-Père a connu deux épisodes très critiques, et il était en danger de mort. Les traitements médicamenteux, l'administration d'oxygène à haut débit et la ventilation mécanique non assistée ont permis une lente amélioration, le faisant sortir des épisodes les plus critiques. Le Pape n'a jamais été intubé, il est toujours resté éveillé, orienté et présent ».<br /><br />« Le Pape n'a pas de pneumonie, mais il n'est pas guéri de toutes les infections polymicrobiennes », ont précisé les médecins de l'hôpital Gemelli : « Si le Saint-Père peut sortir de l'hôpital, c'est parce que les infections les plus graves ont été résolues : certains bactéries ont été vaincues, certaines charges virales ont été réduites, certains champignons ont été réduits mais il faudra beaucoup de temps pour les vaincre ».<br /><br />Avant d'arriver à sa résidence de la Casa Santa Marta, le Pape a demandé à être conduit à Sainte-Marie-Majeure, où, après cette période de maladie marquée par des moments critiques où sa vie était en danger, il est revenu pour remercier la Vierge Marie, Salus Populi Romani, et se confier à elle. Le Pape a remis au cardinal Makrickas des fleurs à déposer devant l'icône de la Salus. <br />Sun, 23 Mar 2025 11:39:25 +0100ASIE/CORÉE DU SUD - Trente ans d'engagement, de prière et d'espérance pour la réconciliation et la paixhttps://fides.org./fr/news/76158-ASIE_COREE_DU_SUD_Trente_ans_d_engagement_de_priere_et_d_esperance_pour_la_reconciliation_et_la_paixhttps://fides.org./fr/news/76158-ASIE_COREE_DU_SUD_Trente_ans_d_engagement_de_priere_et_d_esperance_pour_la_reconciliation_et_la_paixSéoul – Sur le maître-autel de la Cathédrale de Séoul se dresse le symbole de l'Église locale pour l'année jubilaire : Il s'agit de la « Croix du Jubilé pour la paix », fabriquée artisanalement avec du fil de fer barbelé provenant de la « Barrière de bambou » dans la zone démilitarisée, celle qui sépare, le long du 38e parallèle, la Corée du Nord de la Corée du Sud. C'est précisément devant ce symbole que le 30e anniversaire de la création du « Comité coréen de l'archidiocèse de Séoul pour la réconciliation » , avec deux initiatives : la publication d'un livre qui raconte trente ans de cheminement ; la célébration d'une messe pour commémorer trente ans d'engagement et invoquer de Dieu la paix et la réconciliation. <br />« En 1995, 50 ans après la division nationale et 45 ans après la guerre de Corée, l'année où le cardinal Stephen Kim Sou-hwan a officiellement annoncé son désir de visiter la Corée du Nord, le Comité pour la réconciliation de notre archidiocèse a été créé », a rappelé l'archevêque de Séoul, Peter Chung Soon-Taick, actuel président du KRCAS. L'archevêque, qui est également administrateur apostolique de Pyongyang, a voulu réfléchir sur les 30 ans d'histoire du Comité, qui a toujours cherché à maintenir vivante, sur le plan moral, culturel et spirituel, la flamme de la réconciliation et l'espoir d'une paix définitive et de la réunification de la Corée du Nord et du Sud. En 30 ans d'existence, le Comité s'est engagé par des prières, des initiatives éducatives, des recherches, des projets de coopération avec le Nord et par un moment spécial et continu de prière communautaire : l'Eucharistie pour la réconciliation et l'unité de la Corée, célébrée tous les mardis dans la cathédrale catholique de Myeongdong à Séoul, qui a atteint le nombre de 1457 messes célébrées dans cette intention. <br />Concernant les relations intercoréennes actuelles, l'archevêque a exprimé son regret, soulignant que « la situation actuelle sur la péninsule coréenne est régie par le mécanisme de la haine, des conflits et de la division, plutôt que par l'amour, la réconciliation et l'unité ». C'est pourquoi il a exhorté tout le monde à « chercher le courage afin de pouvoir poursuivre notre chemin vers la réconciliation nationale et nous souvenir de notre mission pour la paix sur cette terre : la réconciliation intercoréenne et l'évangélisation de tout le peuple ». <br />Dans l'homélie de la messe célébrée à Séoul, à laquelle ont participé plus de 400 fidèles, prêtres, religieux, laïcs et réfugiés nord-coréens, l'archevêque Chung a lancé un appel à la conversion « pour que les cœurs puissent changer », invitant le KRCAS à « prendre l'initiative d'unir ses efforts avec d'autres religions, avec la société civile, avec le monde politique, ainsi qu'avec d'autres organisations et membres au sein de l'Église, pour partager le chemin vers la conversion de la Corée du Nord et de la Corée du Sud ».<br />Présent à la cérémonie, l'archevêque Giovanni Gaspari, Nonce apostolique en Corée, a déclaré : « Au milieu des tensions et des conflits actuels qui entourent la péninsule coréenne, vos efforts pour mettre de côté la haine de la division et ouvrir un nouveau chapitre de réconciliation sont plus précieux que jamais. Le Saint-Siège suit de près ces efforts et s'unit à la prière pour la réunification pacifique de la péninsule coréenne », en espérant que l'œuvre du KRAS « portera des fruits encore plus abondants dans son engagement en faveur de la paix et de la réconciliation et que, grâce à ses activités, l'esprit de réconciliation et d'unité se répandra plus largement ». Le Comité a également voulu décerner des certificats de mérite et d'appréciation à des personnes qui se sont distinguées par leur dévouement à la cause de la réconciliation et de la paix sur la péninsule coréenne.<br />Le Comité de réconciliation de Corée de l'archidiocèse de Séoul a été fondé par le défunt cardinal Stephen Kim Sou-hwan, alors archevêque de Séoul et administrateur apostolique de Pyongyang, le 1er mars 1995, année du 50e anniversaire de la libération de la Corée du Japon, dans le but principal de responsabiliser l'Église dans l'œuvre de réconciliation de la péninsule coréenne. Fondé sur des principes tels que « transformer la haine en amour, la discorde en réconciliation et la division en unité », le Comité a mené des activités basées sur trois axes pastoraux : la prière, l'éducation à la paix et le partage. Le Comité a ensuite fondé un centre de recherche affilié, l'Institute for Peace-Sharing, avec une mission spécifique de recherche académique, sociale et culturelle. <br />Le Comité et l'Institut organisent chaque année le pèlerinage spécial pour les jeunes appelé « The Wind of Peace », qui se déroule le long de la zone démilitarisée, à la frontière entre les deux Corées, et qui vise à sensibiliser les jeunes du monde entier à devenir des apôtres de la paix.<br /> Sat, 22 Mar 2025 10:16:11 +0100EUROPE/ROUMANIE - Sur les traces de Jeanne Bigard pour raconter l'œuvre de soutien aux vocations sacerdotales et religieuses dans les territoires de missionhttps://fides.org./fr/news/76157-EUROPE_ROUMANIE_Sur_les_traces_de_Jeanne_Bigard_pour_raconter_l_oeuvre_de_soutien_aux_vocations_sacerdotales_et_religieuses_dans_les_territoires_de_missionhttps://fides.org./fr/news/76157-EUROPE_ROUMANIE_Sur_les_traces_de_Jeanne_Bigard_pour_raconter_l_oeuvre_de_soutien_aux_vocations_sacerdotales_et_religieuses_dans_les_territoires_de_missionBucarest – Faire connaître l'Œuvre de Saint Pierre Apôtre et son engagement en faveur des vocations sacerdotales et de la vie consacrée a été au cœur de la visite en Roumanie et en République de Moldavie du Père Guy Bognon, Secrétaire général de l'Œuvre Pontificale Saint Pierre Apôtre , qui a récemment effectué un voyage officiel dans ces pays. La visite, préparée par le directeur des Œuvres Pontificales Missionnaires en Roumanie, le père Eugene Blaj, a été l'occasion privilégiée de rencontrer les évêques et les directeurs diocésains des OPM, d'approfondir le thème du soutien aux vocations sacerdotales et à la vie consacrée dans les territoires de mission et de renforcer l'engagement de l'Église locale dans sa dimension missionnaire.<br />« En allant dans ces terres en tant que pèlerin pour faire connaître le travail de l'œuvre que je représente, je me suis souvenu de l'engagement de la fondatrice de l'œuvre, Jeanne Bigard, qui, en son temps, a frappé avec ténacité et persévérance à la porte de ceux qui pouvaient l'aider à soutenir les vocations dans les territoires de mission », raconte le père Bognon. La visite s'est déroulée dans tous les diocèses, tant latins que grecs-catholiques, et a commencé à Bucarest à la nonciature, avec la rencontre de Son Excellence Mgr Giampiero Gloder, Nonce apostolique en Roumanie et en République de Moldavie.<br />Les rencontres avec les évêques des différents diocèses ont rythmé toute la semaine et avaient pour but de sensibiliser le clergé et les fidèles à l'importance de la mission accomplie par la POSPA. Les évêques ont été invités à identifier des paroisses capables d'organiser l'animation missionnaire en faveur des vocations dans les territoires de mission et de contribuer chaque année au soutien spécifique de l'Œuvre de Saint-Pierre Apôtre. <br />La visite a été marquée non seulement par des rencontres avec les évêques, mais aussi avec les fidèles, les enfants de la Petite Mission et certains formateurs de séminaire. Il y a également eu un entretien accordé à Radio Maria, au cours duquel le secrétaire général de la POSPA s'est attardé sur l'importance essentielle du soutien aux vocations sacerdotales dans les territoires de mission. <br />« Les rencontres avec les évêques, les prêtres, les enfants missionnaires et les fidèles ont permis de renforcer la volonté de soutenir les vocations sacerdotales et de promouvoir la solidarité avec les Églises des terres de mission », a déclaré le père Blaj. Dans le même temps, la Direction nationale des OPM en Roumanie a proposé aux évêques de nommer un coordinateur diocésain pour l'Enfance missionnaire, dans le but d'animer et de développer les groupes missionnaires pour les enfants dans les paroisses. « Actuellement, il existe de nombreux groupes avec lesquels nous restons en contact par le biais de rencontres hebdomadaires virtuelles et de visites régulières », explique Matilda Andrici, responsable de l'Enfance missionnaire en Roumanie. « Nous avons profité de la venue du père Guy pour demander à chacun d'eux de désigner une religieuse comme référente diocésaine. Cela nous aiderait à organiser régulièrement des formations missionnaires avec eux, afin qu'ils puissent ensuite se rendre dans les paroisses pour former de nouveaux groupes et animer les enfants dans un esprit missionnaire ».<br /> <br /><br />Sat, 22 Mar 2025 10:00:23 +0100ASIE/CHINE - Consécration de la nouvelle église de Yiwu, le plus grand marché de gros du monde, dédiée à saint Josephhttps://fides.org./fr/news/76163-ASIE_CHINE_Consecration_de_la_nouvelle_eglise_de_Yiwu_le_plus_grand_marche_de_gros_du_monde_dediee_a_saint_Josephhttps://fides.org./fr/news/76163-ASIE_CHINE_Consecration_de_la_nouvelle_eglise_de_Yiwu_le_plus_grand_marche_de_gros_du_monde_dediee_a_saint_Josephpar Marta Zhao<br /><br />Pékin – La nouvelle église qui vient d'être consacrée à Yiwu, dans le Diocèse de Hangzhou, chef-lieu de la province du Zhejiang, est dédiée à Saint Joseph, Patron de la Mission en Chine. Et la mission confiée à la communauté ecclésiale locale est tout à fait singulière si l'on tient compte du lieu où se trouve la nouvelle Paroisse. En effet, c'est à Yuwu que se trouve le plus grand marché de gros de produits à bas prix au monde. C'est également de là que partent la plupart des objets de dévotion vendus dans les églises, les paroisses et les magasins d'articles religieux du monde entier, y compris ceux situés autour de la Cité du Vatican. Les commerçants et les entrepreneurs chinois et du monde entier pourront désormais se rendre dans la nouvelle église pour prier, recevoir les sacrements ou peut-être découvrir la foi chrétienne pour la première fois.<br />La nouvelle église a été consacrée le 18 mars, veille de la solennité de Saint Joseph, par Mgr Giuseppe Yang Yongqiang, évêque de Hangzhou. Le lendemain, fête de l'Époux de la Vierge Marie, l'évêque a également conféré le sacrement de la Confirmation à une quarantaine d'adultes de la nouvelle paroisse. <br />Plus de deux mille fidèles ont participé à la liturgie de consécration, concélébrée avec l'évêque par vingt-trois prêtres de Hangzhou, du diocèse de Wenzhou et de Ningbo. <br />En retraçant l'histoire de la paroisse, Mgr Giuseppe Yang a rappelé que « l'église est une maison, un lieu d'amour et d'affection », et il a rendu grâce à saint Joseph qui intercède pour l'Église locale en tant que patron de la mission en Chine.<br />Yiwu se trouve à 300 kilomètres de Shanghai. Selon les statistiques locales, les catholiques sont plus de mille, et près de 20 000 chrétiens d'autres confessions. À ces chiffres s'ajoutent les commerçants baptisés, chinois et d'autres pays, qui fréquentent la ville pour des raisons professionnelles.<br />Avant 2001, il n'y avait aucun lieu de culte catholique sur ce grand marché du commerce international. Avec la croissance économique de la région, les opérateurs catholiques chinois et étrangers qui font des affaires, gèrent des usines, étudient et travaillent à Yiwu ont commencé à s'organiser pour prier dans des propriétés privées. En 2007, 500 catholiques se sont réunis pour célébrer ensemble la sainte fête de Noël. Le 14 juin 2008, une église catholique pouvant accueillir environ 200 personnes a été inaugurée à Yiwu. Peu à peu, une communauté dévote et dynamique s'est développée en ce lieu de commerce mondial, ouverte à accueillir même ceux qui viennent de loin pour des raisons professionnelles. Le diocèse a envoyé trois prêtres chargés de la pastorale de la communauté locale, qui pourra désormais compter sur la nouvelle église Saint-Joseph pour mener à bien sa mission d'annonce de l'Évangile, y compris auprès des commerçants de la grande place de Yiwu. Dans la nouvelle église, des messes sont déjà célébrées en chinois, en anglais et en coréen. <br />Yiwu est une ville de niveau comté sous la juridiction de la province du Zhejiang, et appartient au diocèse de Hangzhou. En 2005, les Nations Unies, la Banque mondiale, Morgan Stanley et d'autres autorités financières mondiales ont publié conjointement le rapport « Shocking the world of China's numbers », dans lequel le marché de Yiwu est défini comme « le plus grand marché de gros de petites marchandises au monde ».<br /><br />Fri, 21 Mar 2025 15:28:13 +0100AFRIQUE/SOUDAN - L'armée reprend le palais présidentiel à Khartoum ; un tournant symbolique mais la fin de la guerre ne semble pas prochehttps://fides.org./fr/news/76162-AFRIQUE_SOUDAN_L_armee_reprend_le_palais_presidentiel_a_Khartoum_un_tournant_symbolique_mais_la_fin_de_la_guerre_ne_semble_pas_prochehttps://fides.org./fr/news/76162-AFRIQUE_SOUDAN_L_armee_reprend_le_palais_presidentiel_a_Khartoum_un_tournant_symbolique_mais_la_fin_de_la_guerre_ne_semble_pas_procheKhartoum – Après deux jours de combats, l'armée régulière soudanaise a repris aujourd'hui, 21 mars, le contrôle du palais présidentiel dans la capitale Khartoum, des mains des paramilitaires des Forces de soutien rapide . Ces derniers avaient pris le contrôle du palais, un objectif hautement symbolique, au début de la guerre qui a éclaté en avril 2011.<br />La prise du palais présidentiel marque un tournant supplémentaire dans les opérations menées par les Forces armées soudanaises pour reprendre la capitale. Les FSR ne contrôlent plus qu'une seule des deux ponts sur le Nil qui relient Khartoum au Soudan occidental et qui peuvent être utilisés pour faire venir des renforts et des ravitaillements, ou pour quitter la ville. En fin de matinée, les FSR ont toutefois déclaré qu'ils n'avaient pas abandonné la zone proche du palais présidentiel et que la bataille n'était pas terminée.<br />Il est difficile de dire si la reprise de Khartoum par les SAF commandées par le général Abdel Fattah al-Burhan mettra fin à la guerre. Les SFR dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo contrôlent toujours le Darfour, la vaste région occidentale du pays, considérée comme leur fief. Les FSR ont également proclamé un « gouvernement parallèle » , ce qui complique la recherche d'une solution pacifique au conflit. La guerre au Soudan a créé la plus grande catastrophe humanitaire au monde sans qu'un seul cessez-le-feu n'ait été décrété depuis le début des combats.<br />Les bombardements des FSR, les attaques aériennes des SAF, la faim et les maladies ont fait au moins 61 000 victimes dans le seul ÉtatS de Khartoum. <br />Fri, 21 Mar 2025 14:58:19 +0100ASIE - Dix ans après Laudato si' : les évêques d'Asie lancent un appel à la réduction de la « dette écologique » et à la « conversion écologique »https://fides.org./fr/news/76161-ASIE_Dix_ans_apres_Laudato_si_les_eveques_d_Asie_lancent_un_appel_a_la_reduction_de_la_dette_ecologique_et_a_la_conversion_ecologiquehttps://fides.org./fr/news/76161-ASIE_Dix_ans_apres_Laudato_si_les_eveques_d_Asie_lancent_un_appel_a_la_reduction_de_la_dette_ecologique_et_a_la_conversion_ecologiqueBangkok – Le dixième anniversaire de l'Encyclique du Pape François Laudato si' sur la sauvegarde de la maison commune tombe pendant l'Année jubilaire de l'espérance : d'où l'appel à une « conversion écologique » et un appel spécifique à la réduction de la dette à l'échelle internationale, affirme la Lettre pastorale adressée aux Églises locales d'Asie, publiée par la Fédération des Conférences épiscopales d'Asie à l'issue de la récente assemblée de mars 2025. Il existe en effet une « dette écologique » qui fait référence, par obligation et responsabilité, à ce que les pays industrialisés, ou du Nord du monde, ont accumulé envers les pays du Sud global, pour avoir exploité leurs ressources naturelles et avoir ainsi contribué à la fois à la dégradation de l'environnement et aux carences des services sociaux essentiels au développement, tels que l'éducation et la santé. <br />Le document, signé par le cardinal indien Filipe Neri Ferrao, président de la FABC, par le vice-président, le cardinal philippin Pablo Virgilio David, et par le cardinal japonais Isao Kikuchi, SVD, secrétaire général de la Fédération, rappelle les principaux tourments du « foyer commun », répandus dans les pays d'Asie : déforestation et perte de biodiversité ; élévation du niveau de la mer et déplacement des populations côtières ; sécurité de l'eau, pollution atmosphérique et conséquences sur la santé des populations ; événements météorologiques extrêmes plus forts et plus fréquents ; crise agricole et sécurité alimentaire. Le texte identifie également les « signes d'espoir », reconnaissant l'action du Saint-Esprit dans la vie des Églises asiatiques à travers des attitudes telles que : la résilience des communautés locales et des peuples autochtones ; l'épanouissement des ministères et la diffusion de cours de formation sur des thèmes liés à Laudato si' ; l'implication active croissante des jeunes ; la collaboration entre les communautés religieuses et avec la société civile dans la défense commune de la maison commune ; l'inclusion de la sauvegarde de la création dans la mission de l'Église et l'engagement des communautés dans l'année jubilaire, avec la sauvegarde de la création parmi les thèmes principaux.<br />Dans la lettre pastorale que les évêques asiatiques publient en vue de l'important rendez-vous de la COP 30, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra en novembre prochain, des mesures concrètes sont indiquées pour faire face à la crise écologique : soutenir des engagements climatiques plus forts pour combler l'écart entre les objectifs climatiques nationaux et l'objectif global de 1,5 degré Celsius ; demander aux gouvernements de financer davantage l'adaptation des populations au changement climatique ; faire pression pour une législation nationale et internationale visant à protéger la « maison commune » ; promouvoir, au cours de l'année jubilaire, une campagne de réduction de la dette, compte tenu de l'ampleur de la « dette écologique » existante, reconnue par les chercheurs, afin de promouvoir la « justice économique » et de changer les structures injustes qui limitent le développement durable dans le Sud du monde.<br />La déclaration de la FABC encourage les Églises locales d'Asie à participer à la phase préparatoire de la COP 30, qui se tiendra à l'automne 2025 à Belém, au Brésil. Juste avant cet événement - pour célébrer le dixième anniversaire de Laudato Si et l'Année jubilaire de l'espérance - la FABC invite les Églises locales à accorder une importance particulière à la « Temps de la Création », qui s'étend du 1er septembre au 4 octobre 2025, en éduquant les communautés à la responsabilité écologique, en promouvant des modes de vie plus simples et plus durables, en cultivant une spiritualité qui approfondit la relation de l'homme avec Dieu, avec son prochain, avec la Création .<br />« Que cette période de Carême soit l'occasion d'examiner nos consciences et d'admettre humblement nos péchés contre la création de Dieu. Que ce soit l'occasion pour nous de répondre à l'appel de Dieu à la conversion écologique », conclut la Lettre. La protection de la maison commune, rappelle la FABC, nécessite « de simples gestes quotidiens par lesquels nous brisons la logique de la violence, de l'exploitation, de l'égoïsme » et « se manifeste dans chaque action qui cherche à construire un monde meilleur ». Fri, 21 Mar 2025 14:50:37 +0100AFRIQUE/ R.D.CONGO - Attaque contre la résidence des Sœurs de Saint-Dominique dans la commune de Kimbanseke, à Kinshasahttps://fides.org./fr/news/76160-AFRIQUE_R_D_CONGO_Attaque_contre_la_residence_des_Soeurs_de_Saint_Dominique_dans_la_commune_de_Kimbanseke_a_Kinshasahttps://fides.org./fr/news/76160-AFRIQUE_R_D_CONGO_Attaque_contre_la_residence_des_Soeurs_de_Saint_Dominique_dans_la_commune_de_Kimbanseke_a_KinshasaKinshasa – La résidence des Sœurs de la Congrégation de Saint Dominique, située dans le quartier SECOMAF, dans la commune de Kimbanseke, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été attaquée.<br />Les faits remontent à la nuit du 18 au 19 mars, lorsque des individus armés de machettes et d'armes tranchantes, identifiés comme étant des « Kuluna », ont attaqué la résidence des sœurs de la congrégation de Saint Dominique.<br />Les agresseurs sont entrés dans la maison en défonçant un mur, avant de menacer les religieuses et de s'emparer d'argent, de téléphones, d'ordinateurs et d'autres objets de valeur.<br />« Nous souhaitons exprimer l'indignation du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, suite à l'attaque contre la communauté des sœurs de la Congrégation de Saint-Dominique, située dans la commune de Kimbanseke, dans le district de Secomaf », peut-on lire dans la déclaration signée par le père Clet-Clay Manvemba, secrétaire chancelier de l'archidiocèse de Kinshasa. « Le cardinal exprime sa proximité avec les sœurs victimes de cette barbarie et les encourage à résister, en se laissant guider par la lumière de l'espoir. Il a saisi l'occasion pour inviter les différentes congrégations à redoubler de vigilance, sans toutefois céder à la panique ou à la peur ».<br />Une plainte a été déposée auprès de la police contre des inconnus, tandis que le vicaire judiciaire de l'archidiocèse s'est rendu sur les lieux de l'agression.<br />L'attaque attire une fois de plus l'attention sur l'insécurité croissante dans la capitale congolaise, où des bandes criminelles opèrent régulièrement, prenant pour cible à la fois les civils et les institutions religieuses.<br />Du verbe kolona en lingala, qui signifie « planter », « cultiver », « Kuluna, utilisé pour la première fois dans les années 1990 pour désigner les jeunes issus de milieux urbains du sud-ouest de la RDC qui entraient illégalement en Angola par le nord à la recherche de diamants, ce terme est devenu un terme générique pour désigner les criminels à partir de 2000. <br />Depuis les banlieues de Kinshasa, où la police n'ose pas s'aventurer, les gangs se sont progressivement étendus aux quartiers centraux et aux camps militaires et de police, recrutant leurs membres même parmi les enfants des officiers. Depuis Kinshasa, le phénomène des bandes « Kuluna » s'est également répandu dans d'autres villes. Pour lutter contre les gangs criminels, le gouvernement de la RDC a lancé de vastes opérations de ratissage qui ont permis d'arrêter des centaines de criminels présumés, dont beaucoup ont été condamnés à mort après que Kinshasa a réintroduit la peine capitale. <br /><br />Fri, 21 Mar 2025 14:33:42 +0100ASIE/PHILIPPINES - Témoins d'espérance dans un monde qui connaît souvent désespoir et souffrance : les Camilliens depuis 50 ans aux Philippineshttps://fides.org./fr/news/76159-ASIE_PHILIPPINES_Temoins_d_esperance_dans_un_monde_qui_connait_souvent_desespoir_et_souffrance_les_Camilliens_depuis_50_ans_aux_Philippineshttps://fides.org./fr/news/76159-ASIE_PHILIPPINES_Temoins_d_esperance_dans_un_monde_qui_connait_souvent_desespoir_et_souffrance_les_Camilliens_depuis_50_ans_aux_PhilippinesCubao – « Je suis récemment rentré des Philippines où les Camilliens ont célébré 50 ans de présence, dont plus de 30 passés par le soussigné. Mon expérience là-bas a été belle et riche de nombreuses initiatives qui m'ont fait expérimenter la grande valeur de la Providence ». C'est ce que raconte à l'Agence Fides le père Luigi Galvani, de retour à Maumere, sur l'île de Flores, où il est engagé depuis plus de 15 ans.<br /><br />Le 8 mars 2025 a été un jour historique pour les Camilliens des Philippines qui ont célébré 50 ans de présence dans ce pays asiatique. « Leurs débuts ont été presque fortuits lorsque trois jeunes étudiants italiens, missionnaires à Taïwan, ont été envoyés temporairement à Manille pour étudier la théologie », écrit le père Luigi. Leur présence et la possibilité d'une promotion florissante de la vocation ont ensuite convaincu les supérieurs de créer une nouvelle mission dans ce pays. Ce choix, certainement inspiré par la Providence, a eu des résultats vraiment encourageants et positifs en seulement 50 ans.<br /><br />« Après des débuts modestes , en l'espace de 50 ans, il y a eu 68 ordinations sacerdotales et il y a actuellement 9 communautés, dont deux sont engagées dans la formation et les autres dans le ministère pastoral hospitalier et dans leurs propres institutions de santé. Leur croissance n'a pas été seulement en nombre, mais aussi dans le partage du charisme de charité de Saint Camille envers les malades, les personnes âgées, les pauvres et les laïcs, en réalisant diverses structures sanitaires propres, dont 3 hôpitaux, 3 centres de soins ambulatoires, une maison de retraite pour personnes âgées et un centre pastoral pour la promotion de cours de formation et d'animation pour les aumôniers et le personnel de santé.<br /><br />Le père Galvani explique que l'esprit missionnaire a également été une autre caractéristique positive qui a animé et anime la mission camillienne philippine. « En effet, plusieurs de ses religieux sont aujourd'hui présents en tant que missionnaires en Australie, à Taïwan, en Corée du Sud, en Italie, en Allemagne et aux États-Unis. De plus, l'ouverture courageuse de la mission prometteuse des Camilliens en Indonésie et au Pakistan a été un signe supplémentaire de l'esprit missionnaire qui les anime. En raison de leur croissance numérique, il y a quelques années, ils ont été légalement reconnus par leurs supérieurs majeurs comme la province des Camilliens des Philippines.»<br /><br />« Les valeurs qui les ont inspirés et soutenus tout au long de ce parcours historique ont été principalement beaucoup de bonne volonté et de courage dans les initiatives, la foi en la Providence et un dévouement concret à chaque appel au service social et pastoral. Leur présence a été pleine de défis, mais les bénédictions n'ont pas manqué. Aujourd'hui, nous sommes certains qu'ils envisagent l'avenir avec un engagement renouvelé à témoigner du charisme de charité de Saint Camille envers les malades et les pauvres pour être toujours « témoins d'espérance » dans un monde qui connaît souvent le désespoir et la souffrance.»<br /><br />« Ici, en Indonésie, ce n'est pas différent, même si quelques années passent, conclut le père Luigi, pionnier des MI à Flores, l'enthousiasme demeure avec le désir de continuer à faire un peu de bien.<br /><br />Le programme de cette journée jubilaire historique a commencé par une concélébration solennelle de remerciement, présidée par Mgr Elias Lumayog Ayuban, C.M. F., » dans la cathédrale du diocèse de Cubao, suivie dans l'après-midi, au théâtre du séminaire camillien de Marikina, d'une vidéo de présentation de la Mission philippine avec les témoignages des pionniers et les différents messages de félicitations des invités, dont celui du Supérieur général de l'Ordre de Saint-Camillo, Pedro Tramontin.<br /> <br />Fri, 21 Mar 2025 14:23:47 +0100AFRIQUE/EGYPTE - En mission entre le Ramadan et le Carêmehttps://fides.org./fr/news/76156-AFRIQUE_EGYPTE_En_mission_entre_le_Ramadan_et_le_Caremehttps://fides.org./fr/news/76156-AFRIQUE_EGYPTE_En_mission_entre_le_Ramadan_et_le_CaremeLe Caire - Ramadan Karim - Som Mubarak : ce sont les deux expressions pour souhaiter un bon jeûne, la première pour les musulmans, la seconde pour les chrétiens. « Depuis le 1er mars, le temps du Ramadan a commencé et, un jour plus tard, le Carême a débuté pour les chrétiens coptes. Des jours de jeûne et de prière qui nous rendent, nous l'espérons, plus frères », écrit Anselmo Fabiano, de la Société des Missions Africaines, à l'Agence Fides.<br /><br />« En fait, la vie quotidienne est surtout transformée par le Ramadan. En effet, nos amis musulmans jeûnent de l'aube au crépuscule, la vie est donc beaucoup plus nocturne que diurne », poursuit le missionnaire actuellement dans le village de Kom Ghareeb. Pendant la journée, les magasins et les activités diverses commencent très tard et le matin, il est vraiment difficile de trouver quelqu'un. Les enfants et les familles musulmanes restent chez eux et passent beaucoup de temps à regarder les nombreuses séries télévisées qui sont diffusées à toute heure pendant cette période. Pendant la nuit, vers 4 heures du matin, les enfants sont chargés de chanter et de jouer du tambourin dans les rues et de réveiller tout le monde pour manger avant l'aube et le début du jeûne. Voyager et se déplacer après le coucher du soleil est une grande aventure, car le long des rues, vous trouvez des gens qui vous offrent de la nourriture et des boissons pour partager la joie de la fin de la journée ».<br /><br />« Pour les chrétiens, en revanche, cette période de jeûne se caractérise par un régime sans aucun aliment d'origine animale, et dure de minuit à la messe, qui a généralement lieu à midi, et pendant 50 jours. Le carême nous permet de revivre l'expérience du jeûne de Jésus dans le désert et de renforcer notre relation avec Dieu. Le carême est synonyme de silence, de prière, d'aumône. Un temps précieux pour entrer dans une relation étroite avec le Seigneur, au cours duquel nous nous privons de quelque chose, comme la nourriture, pour redécouvrir la présence essentielle de Dieu dans notre vie. Un temps privilégié qui nous conduira à vivre avec enthousiasme la joie de Pâques dans le Christ ressuscité ».<br /><br />« Dans cette perspective, les activités de la vie pastorale se poursuivent avec beaucoup de joie, tant d'expériences et tant de rencontres, notamment la catéchèse, pour les adolescents et les jeunes, et la messe en rite copte, qui m'est de plus en plus familière. C'est une immense joie pour moi de pouvoir parler l'arabe mieux qu'avant, et de pouvoir entrer en relation avec les gens, de pouvoir écouter et partager leurs joies et leurs luttes. Les enfants sont mes professeurs préférés et je suis de plus en plus étonnée par leur volonté et leur ouverture d'esprit pour créer des relations et des amitiés ».<br /><br />Anselmo conclut son récit en décrivant la complicité et les échanges continus qu'il entretient avec les grands et les petits. « Le matin, je vais parfois à la garderie paroissiale fréquentée par des enfants chrétiens et musulmans, je suis maintenant devenu l'un des leurs. En partageant les matins avec eux, je perfectionne mon arabe et je leur apprends un peu d'anglais. Je respire la beauté de cette vie qui s'épanouit, d'un village avec beaucoup d'enfants et j'essaie dans ma petite mesure d'être pour eux un témoin de l'Évangile. Il y a quelques semaines, j'ai eu l'occasion de retourner quelques jours au Caire pour quelques réunions et quelques commissions. J'ai retrouvé avec grand plaisir la petite communauté catholique de Shoubra et j'ai partagé avec eux la joie de l'Eucharistie.<br /> <br />Thu, 20 Mar 2025 17:01:30 +0100