Fides News - French (Standard)https://fides.org./Les Dépêches de l'Agence FidesfrLes contenus du site sont publiés sous licence Creative Commons.AMÉRIQUE/BRÉSIL - Proclamation de bienheureux du missionnaire et martyr Nazareno Lanciottihttps://fides.org./fr/news/76256-AMERIQUE_BRESIL_Proclamation_de_bienheureux_du_missionnaire_et_martyr_Nazareno_Lanciottihttps://fides.org./fr/news/76256-AMERIQUE_BRESIL_Proclamation_de_bienheureux_du_missionnaire_et_martyr_Nazareno_LanciottiSão Paulo – « Nous sommes venus pour vous tuer parce que vous nous dérangez trop ». Ce furent les derniers mots que le père Nazareno Lanciotti entendit avant d'être tué par balles dans son presbytère à Jauru, dans l'État brésilien du Mato Grosso, en février 2001. Vingt-quatre ans plus tard, le Pape François, lors de l'audience accordée au Préfet du Dicastère pour les Causes des Saints, le cardinal Marcello Semeraro, a reconnu son martyre.<br /><br />Le missionnaire d'origine romaine, qui pendant trente ans s'est consacré à la proclamation de l'Évangile dans les forêts et les régions les plus pauvres du Brésil, et surtout à la protection des jeunes contre les formes d'esclavage que leur infligeaient les proxénètes et les trafiquants de drogue, sera donc proclamé bienheureux.<br /><br />Ordonné prêtre le 29 juin 1966 à l'âge de 26 ans, il a exercé pendant cinq ans diverses fonctions pastorales dans plusieurs paroisses de Rome. En 1972, après avoir découvert l'Opération Mato Grosso, il a choisi, avec d'autres jeunes Italiens, de se consacrer à la mission. Il partit pour l'Amérique du Sud et se vit confier la paroisse de Jauru, dans le jeune diocèse de Caceres, situé dans l'ouest du Brésil, à la frontière avec la Bolivie.<br /><br />« Une réalité difficile », comme l'a raconté à Fides le Père Enzo Gabrieli, postulateur de la cause de canonisation du Père Lanciotti , car « composée de nombreuses communautés dispersées dans la forêt ». Il ne se découragea pas et, à dos de mulet, il arriva dans ce qui allait devenir, grâce à sa passion et à sa foi, une ville-jardin autour de l'église paroissiale de Notre-Dame du Pilar ». La profonde dévotion envers la Vierge Marie, la centralité de l'Eucharistie dans ses œuvres missionnaires et la dévotion envers le Pape furent à l'origine de son travail à Jauru, qui devint rapidement le centre des activités diocésaines.<br /><br />Parmi les premières actions, le père Nazareno a décidé de construire un sanatorium : Jauru était un village très pauvre et le missionnaire a remarqué que de nombreuses mères mouraient au moment de l'accouchement et que beaucoup d'enfants perdaient la vie à cause de maladies banales. L'hôpital le plus proche se trouvait à deux cents kilomètres de là, mais ce sanatorium est devenu au fil du temps un véritable hôpital catholique qui travaille aujourd'hui au sein du réseau national.<br /><br />À la prise en charge du corps, le père Nazareno ajouta celle de l'esprit, en commençant la construction d'un centre paroissial et de plusieurs chapelles dans la forêt afin de pouvoir assister les nombreux fidèles dispersés dans les villages. À côté de l'église paroissiale, plusieurs « cellules périphériques » ont été créées où l'on priait tous les jours, même en l'absence du missionnaire.<br /><br />En 1987, il s'est inscrit au Mouvement sacerdotal marial, dont il a été nommé responsable national pour le Brésil l'année suivante. À ce titre, il a effectué de fréquents voyages dans tout le Brésil pour organiser des cénacles de prière avec les prêtres et les familles du Mouvement.<br /><br />En plus de construire un foyer pour personnes âgées, une école pour les plus jeunes et un petit séminaire , Lanciotti s'est efforcé de mettre un frein au commerce de la drogue et à la prostitution. Lorsque les autorités décidèrent de construire un nouveau barrage pour répondre aux besoins en électricité, des travailleurs de tout le Brésil et de la Bolivie voisine affluèrent dans la région. Les lieux de vente de drogue et de prostitution se multiplièrent. Chaque samedi soir, il organisait des activités pour distraire les jeunes et les mettre en garde contre les dangers : « L'adoration eucharistique, le rosaire et la dévotion à la Vierge vous sauveront ». Des paroles qu'il adressait également aux travailleurs qui se rendaient quotidiennement sur le chantier du barrage en passant par les zones où les narcos faisaient la loi.<br /><br />Au cours de ces années, comme on peut le lire sur le site du Dicastère pour les Causes des Saints, « de fortes tensions ont émergé de la part des membres d'une loge maçonnique, opposés à l'action du père Nazareno ».<br /><br />Il avait rencontré ses jeunes également l'après-midi de ce 11 février, lorsqu'il fut tué in odium fidei. Il était conscient du danger qu'il courait et ce soir-là, alors qu'il pleuvait, il dit : « Ce sont les larmes du Ciel pour moi ». Dans un passage, avec un voile de tristesse, presque de présage, il dit à ceux qui étaient avec lui : « Quand vous me chercherez, vous me trouverez toujours au pied du tabernacle ». Et c'est précisément là qu'il a été enterré après sa mort.<br /><br />Le martyre a eu lieu peu après 21 heures, lorsque deux hommes au visage couvert ont fait irruption dans le presbytère où le missionnaire dînait avec ses collaborateurs et quelques invités. Brandissant une arme à feu, ils ont demandé de l'argent et où se trouvait le coffre-fort. Ils ont menacé tout le monde, pour simuler un vol qui avait mal tourné. Le père Nazareno les a rassurés, il s'était proposé, les personnes présentes avaient mis sur la table tout ce qu'elles avaient sur elles. Mais les tueurs n'avaient qu'un seul objectif. <br /><br />Ils ont eux-mêmes révélé qu'ils avaient été envoyés par certaines personnalités locales qui étaient gênées par l'action de l'Église et du missionnaire. Ils ont mis en scène le jeu de la roulette russe, mais cette balle a explosé contre le père Nazareno par surprise. <br /><br />Les deux tueurs s'enfuirent en laissant l'argent sur la table. La police locale, dont le siège se trouvait à quelques centaines de mètres du presbytère, n'arriva sur les lieux que le lendemain. Le père Lanciotti fut d'abord transporté à l'hôpital de Cuiabá, puis à l'hôpital syro-libanais de São Paulo, où il mourut le 22 février 2001, à l'âge de 61 ans.<br /><br />Ses derniers mots ont été de pardonner à ses assassins. Il était environ six heures du matin le 22 février 2001 lorsque le père Nazareno Lanciotti est mort après dix jours d'agonie. Son assassinat, loin d'être un vol raté, « s'avère avoir été prémédité. Il y avait un système pervers en amont du meurtre, auquel son travail pastoral s'avérait gênant », précise le Dicastère pour les Causes des Saints, selon lequel « son assassinat a immédiatement bénéficié d'une solide et répandue réputation de martyre, ainsi que d'une réputation évidente de signes ». <br />Mon, 14 Apr 2025 17:18:10 +0200AFRIQUE/SOUDAN - Attaque contre le camp de Zamzam qui accueille plus de 500 000 personnes déplacéeshttps://fides.org./fr/news/76255-AFRIQUE_SOUDAN_Attaque_contre_le_camp_de_Zamzam_qui_accueille_plus_de_500_000_personnes_deplaceeshttps://fides.org./fr/news/76255-AFRIQUE_SOUDAN_Attaque_contre_le_camp_de_Zamzam_qui_accueille_plus_de_500_000_personnes_deplaceesKhartoum – « Nous avons pris le contrôle de Zamzam afin de protéger les civils et le personnel médical et nous sommes prêts à recevoir des convois d'aide humanitaire » affirment dans un communiqué les miliciens des Forces de soutien rapide en annonçant avoir conquis, hier, le 13 avril, le camp de réfugiés de Zamzam dans le Nord-Darfour .<br />Selon les Nations Unies, Zamzam accueille plus de 500 000 réfugiés. C'est l'un des trois grands camps de réfugiés situés à la périphérie d'El-Facher, la capitale de la région, sous le contrôle de l'armée mais encerclé depuis deux ans par les RSF. <br />Selon le porte-parole du Mouvement de libération du Soudan , une faction armée alignée sur les SAF et dirigée par Minni Arko Minawi, au moins 450 personnes ont été tuées lors de l'assaut du camp, tandis que d'autres sources affirment qu'au moins 70 000 personnes déplacées ont fui Zamzam.<br />L'Organisation Internationale de Secours , qui gère le camp de Zamzam, a déclaré que les RSF avaient attaqué le périmètre du camp dans la soirée du 11 avril, après l'avoir bombardé pendant des heures. Selon l'IRO, les miliciens ont détruit des centaines de maisons et le marché principal avant d'attaquer l'hôpital de campagne, tuant neuf membres du personnel, dont un médecin. <br />Le Sudanese Doctors Network a confirmé le meurtre de 10 membres du personnel médical au nord du Darfour au cours des deux derniers jours, dont six ont été tués par les forces RSF dans le camp de Zamzam, ainsi que le meurtre du directeur de l'hôpital d'Um Keddada, une autre ville attaquée par les miliciens. <br /><br />Mon, 14 Apr 2025 17:03:29 +0200AFRIQUE/LIBÉRIA - Soutien médico-sanitaire aux personnes handicapées ou en situation de grande pauvretéhttps://fides.org./fr/news/76254-AFRIQUE_LIBERIA_Soutien_medico_sanitaire_aux_personnes_handicapees_ou_en_situation_de_grande_pauvretehttps://fides.org./fr/news/76254-AFRIQUE_LIBERIA_Soutien_medico_sanitaire_aux_personnes_handicapees_ou_en_situation_de_grande_pauvreteFoya – Depuis quelques années, la Paroisse Saint Jean Marie Vianney de Foya, un coin perdu du Libéria, a commencé à soutenir les frais de santé de ceux qui ne sont pas en mesure de le faire, en particulier les personnes handicapées et les personnes en grande difficulté, en créant un groupe caritatif. Depuis quelques années, le Père Lorenzo Snider, prêtre de la Société pour les Missions Africaines a lancé un projet qui prévoit, entre autres, des visites médicales et des médicaments de base pour les personnes handicapées ou en grande pauvreté, la fourniture de médicaments de base pour les personnes souffrant de troubles épileptiques et de traitements pour d'autres maladies mentales, du lait en poudre et de la pâte d'arachide pour les enfants souffrant de malnutrition et un soutien pour les interventions chirurgicales d'urgence.<br /><br />« Nous nous occupons des soins contre le paludisme aux infections et des visites prénatales », raconte le missionnaire qui est le curé de San John Vianney. En commençant à aider, de nouveaux scénarios se sont ouverts pour offrir des soins : des personnes souffrant de crises d'épilepsie, incapables de payer la thérapie d'entretien de 20 centimes par jour, puis des enfants sous-alimentés, à cause du décès de leur mère pour des problèmes post-partum ou d'autres situations. Il y a aussi ceux qui se présentent à la paroisse avec des plaies négligées à cause de la pauvreté, qui souffrent peut-être depuis des années ou dans certains cas depuis des décennies.<br /><br />Si tout va bien, explique le père Snider, 500 personnes par an bénéficient des soins au Foya Health Center, suivies par les pères SMA et 20 personnes souffrant de troubles épileptiques ainsi que 20 familles avec des enfants malnutris à l'hôpital de Borma ou de Guéckédou .<br /><br /> <br />Mon, 14 Apr 2025 14:48:08 +0200ASIE/MYANMAR - Pâques et Semaine Sainte dans les décombres : « Le Christ est au milieu des personnes déplacées »https://fides.org./fr/news/76253-ASIE_MYANMAR_Paques_et_Semaine_Sainte_dans_les_decombres_Le_Christ_est_au_milieu_des_personnes_deplaceeshttps://fides.org./fr/news/76253-ASIE_MYANMAR_Paques_et_Semaine_Sainte_dans_les_decombres_Le_Christ_est_au_milieu_des_personnes_deplaceesMandalay – A Mandalay, le Dimanche des Rameaux a été célébré au milieu des décombres « en signe de résilience et de joie chrétienne au milieu de la dévastation et de la souffrance », raconte le Père John Kyaw Thu Ya, curé de l'église Notre-Dame de Lourdes, une église historique de la municipalité de Yamethin, dans le diocèse de Mandalay, entièrement détruite par le tremblement de terre du 28 mars. Le prêtre a voulu réunir la communauté et célébrer l'Eucharistie juste devant les décombres de l'église, en signe de foi et d'espérance : « L'église a été détruite, mais la foi des baptisés est solide, c'est comme la maison fondée sur le roc ». Ce fut un moment émouvant dans les paroisses touchées par le tremblement de terre. À l'extérieur des églises, racontent à l'agence Fides les prêtres de Mandalay, seront célébrés les rites de la Semaine Sainte. La célébration des Rameaux, pleine de « hosanna », de joie et d'acclamations au « Roi des rois », a été un moment où les fidèles, tous déplacés, ont pu se retrouver, se réunir et renouveler leur attachement au Christ, tant dans le diocèse de Mandalay que dans les autres régions touchées. <br />Comme l'a appris l'agence Fides, dans le diocèse de Myitkyina, capitale de l'État de Kachin, Mgr John Mung Ngawn La Sam a célébré la messe des Rameaux dans l'église Saint-Colomban, encourageant les fidèles à « ne pas désespérer, à ne pas rechercher la louange des hommes, mais la volonté de Dieu ». « Rappelez-vous que les difficultés et les adversités d'aujourd'hui - a-t-il dit - sont le croix que nous portons avec le Seigneur Jésus, ce qui est une bénédiction ». « Si nous nous engageons à marcher selon la volonté de Dieu, nous recevrons la grâce de la victoire avec le Seigneur Jésus à Pâques. Non seulement nous recevrons le centuple des bénédictions sur terre, mais nous recevrons aussi des trésors célestes ». « Chaque fois que nous voyons et portons la croix, nous nous souvenons que le Seigneur Jésus est sur la croix et que, au milieu de nos souffrances, le Seigneur Jésus est toujours avec nous. Le Christ est avec nous dans les souffrances de Mandalay, Sagaing et dans les plaies de la guerre. Le Seigneur Jésus est avec les personnes déplacées qui souffrent aujourd'hui ».<br />À Yangon, une zone moins touchée par le séisme, le cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Yangon, a célébré l'Eucharistie du dimanche des Rameaux dans la cathédrale. Il a rappelé que cette célébration « exprime la paix, la joie, l'humilité et l'espoir », invitant les fidèles à « se réjouir du don reçu du Seigneur, le salut ».<br />Le cardinal s'est attardé sur la figure de l'agneau, « créature humble, obéissante à la volonté de Dieu : le peuple du Myanmar est appelé à prendre exemple de cet agneau », a-t-il déclaré. « Aujourd'hui, dans un contexte de « polycrise » qui afflige notre pays, il vient de crier vers Dieu et de demander : pourquoi cette souffrance ? Seigneur, pourquoi ne réponds-tu pas ? Nous ne connaissons pas les temps de Dieu, ses desseins mystérieux. Nous savons cependant par la foi que la réponse de Dieu est la résurrection pour nous. Nous nous accrochons à Lui dans les difficultés et l'incertitude. Prions pour l'unité et un avenir plein de lumière.<br />Melvin Aung, jeune catholique de l'église Saint-Augustin de Yangon, raconte : « Je suis allé à l'église et j'ai prié le Seigneur Jésus pour qu'en levant les rameaux en mémoire de son entrée à Jérusalem, il puisse entrer dans nos vies, nos cœurs et nos espoirs. Une pluie légère et une brise fraîche ont rendu le moment de la procession des Rameaux encore plus significatif, comme si la nature elle-même s'unissait à la paix de ce jour sacré. Nous avons prié pour tout le peuple du Myanmar, tourmenté par les luttes et les difficultés. Nous avons prié pour la paix et la guérison de notre nation.» Mon, 14 Apr 2025 14:37:10 +0200AFRIQUE/R.D. CONGO - Dans le Kivu dévasté par la guerre, l'Évêque de Butembo-Beni exhorte les fidèles à ne pas perdre la foihttps://fides.org./fr/news/76252-AFRIQUE_R_D_CONGO_Dans_le_Kivu_devaste_par_la_guerre_l_Eveque_de_Butembo_Beni_exhorte_les_fideles_a_ne_pas_perdre_la_foihttps://fides.org./fr/news/76252-AFRIQUE_R_D_CONGO_Dans_le_Kivu_devaste_par_la_guerre_l_Eveque_de_Butembo_Beni_exhorte_les_fideles_a_ne_pas_perdre_la_foiKinshasa – « Nous ne devons jamais perdre la foi, quoi qu'il nous arrive. Même lorsque tout semble sombre, Dieu ne pourra jamais nous abandonner » a exhorté Mgr Melchisédech Sikuli Paluku, Évêque de Butembo-Beni, au cours de la Messe des Rameaux. <br />Mgr Sikuli a exprimé sa compassion pour les victimes de la guerre souvent oubliées au Kivu et a invité les chrétiens à devenir des témoins de l'espérance, affirmant que « le mal n'aura pas le dernier mot dans l'histoire ».<br />La région de Butembo et de Beni dans le Nord-Kivu est toujours aux mains du gouvernement congolais, après que les rebelles du M23 ont conquis la capitale provinciale, Goma .<br />La guerre dans le Nord et le Sud-Kivu continue de semer la mort et la destruction. Au moins 50 personnes sont mortes à Goma dans la nuit du 11 au 12 avril dans une série de combats qui ont touché certains quartiers de l'ouest de la ville.<br />Le M23 et l'armée congolaise s'accusent mutuellement du massacre de civils. Selon des sources locales, les combats auraient éclaté lorsqu'un groupe de Wazalendo aurait tenté une incursion pour reprendre le contrôle de la ville.<br />Le problème du contrôle des miliciens du M23 est également ressenti dans la province voisine du Sud-Kivu, dont la capitale, Bukavu, a été conquise par le M23 à la mi-février .<br />Selon un rapport envoyé à l'Agence Fides par l'association de la société civile locale ACMEJ dans les régions du Sud-Kivu non occupées par le M23, les habitants sont préoccupés par les tirs aveugles effectués par les miliciens Wazalendo et par les militaires gouvernementaux venus les protéger des rebelles. Le problème est particulièrement ressenti dans les plaines de Ruzizi et d'Uvira. « Les facilitateurs de l'ACMEJ ont contacté certaines sources dans la plaine de la Ruzizi et d'Uvira : toutes disent qu'il faut d'abord interdire les tirs des forces de l'ordre ou des agents de sécurité, alors que le M23 et ses alliés et les soldats rwandais ne sont pas encore arrivés », indique le rapport. Les fusillades sont le résultat de conflits entre les différentes forces qui, en théorie, devraient être alliées pour contrer le M23. À cet égard, l'ACMEJ fait deux observations. La première est qu'il est nécessaire d'harmoniser les différentes milices qui sont venues dans cette région depuis d'autres zones de la province. La seconde est que la méfiance mutuelle persiste entre les défenseurs en raison de cas avérés de défection, en particulier parmi les soldats de l'armée régulière en faveur du M23. <br />Mon, 14 Apr 2025 14:28:56 +0200VATICAN - Dimanche des Rameaux, le Pape : comme le Cirénéen, celui qui porte la croix du Christ partage son amour salvifiquehttps://fides.org./fr/news/76251-VATICAN_Dimanche_des_Rameaux_le_Pape_comme_le_Cireneen_celui_qui_porte_la_croix_du_Christ_partage_son_amour_salvifiquehttps://fides.org./fr/news/76251-VATICAN_Dimanche_des_Rameaux_le_Pape_comme_le_Cireneen_celui_qui_porte_la_croix_du_Christ_partage_son_amour_salvifiqueCité du Vatican – « Face à la terrible injustice du mal, porter la croix du Christ n’est jamais vain, c’est au contraire la manière la plus concrète de partager son amour sauveur». Sous un ciel gris, sur une place Saint-Pierre remplie de pèlerins, le cardinal Leonardo Sandri, vice-doyen du Collège cardinalice, a donné la parole au Souverain Pontife en lisant l'homélie du Pape François pour le dimanche des Rameaux, jour qui marque le début de la Semaine Sainte. <br /><br />Le Pape, en convalescence depuis trois semaines après avoir été hospitalisé pour une pneumonie bilatérale, était absent de la cérémonie, qui a commencé, comme le veut la tradition, par la bénédiction des branches d'olivier et de palmier au pied de l'ancien obélisque au centre de la place Saint-Pierre. De là, la procession s'est déroulée jusqu'au parvis, décoré de plantes d'olivier.<br /><br />Comme dimanche dernier, à la fin de la célébration, le Pape s'est présenté par surprise sur le parvis, accueilli par de longs applaudissements. « Bon dimanche des Rameaux ! Bonne Semaine Sainte ! » Ce sont les mots prononcés par le Pape, qui, avant de rentrer à la Maison Sainte-Marthe, s'est arrêté pour saluer les cardinaux présents et les autorités qui avaient participé au rite.<br /><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/n93EWQHBtk0?si=oAnaCwQFQpc2gwmF" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe><br /><br />Dans son commentaire de l'Évangile d'aujourd'hui, celui de la Passion selon Luc, le Pape François, dans l'homélie lue par le cardinal Sandri, s'est attardé sur la figure de Simon de Cyrène, l'homme qui « alors qu'il revenait de la campagne » a été arrêté par les soldats qui «le chargent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus ».<br /><br />Le Pape a qualifié cette action de porter la croix d'« ambivalente », car le Cirénéen « est obligé de porter la croix : il n'aide pas Jésus par conviction, mais par contrainte ». D'un autre côté, « il se retrouve à participer personnellement à la passion du Seigneur », de sorte que « la croix de Jésus devient la croix de Simon. Mais pas celle de ce Simon Pierre qui avait promis de toujours suivre le Maître ». <br /><br />Ce Simon, a souligné le Pape François, « a disparu dans la nuit du trahison après avoir proclamé : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort ». Pourtant, le Maître avait clairement enseigné : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive ». Simon de Galilée dit mais ne fait pas. Simon de Cyrène fait, mais il ne dit rien : aucun dialogue entre lui et Jésus, pas un mot n’est prononcé. Entre lui et Jésus, il n’y a que le bois de la croix ».<br /><br />«La croix de bois que supporte le Cyrénéen est celle du Christ qui porte le péché de tous les hommes », a souligné le Pape, rappelant que le Christ porte la croix « par amour pour nous, par obéissance au Père, en souffrant avec nous et pour nous. C’est précisément de cette manière inattendue et bouleversante que le Cyrénéen est impliqué dans l’histoire du salut, où personne n’est étranger ».<br /><br />Et en voyant « une multitude d’hommes et de femmes que la haine et la violence jettent sur le chemin du Calvaire, rappelons-nous que Dieu a fait de ce chemin un lieu de rédemption parce qu’il l’a parcouru en donnant sa vie pour nous. Combien de Cyrénéens portent la croix du Christ ! Les reconnaissons-nous ? Voyons-nous le Seigneur sur leurs visages déchirés par la guerre et la misère ? ».<br /><br />Et c'est précisément « face à la terrible injustice du mal » que « porter la croix du Christ n'est jamais vain, c'est au contraire la manière la plus concrète de partager son amour sauveur ». La passion de Jésus, en effet, « devient compassion lorsque nous tendons la main à ceux qui n'en peuvent plus, lorsque nous relevons ceux qui sont tombés, lorsque nous embrassons ceux qui sont découragés ».<br /><br />« Pour faire l'expérience de ce grand miracle de la miséricorde, choisissons pendant la Semaine Sainte comment porter la croix : non pas autour du cou, mais dans le cœur. Non seulement la nôtre, mais aussi celle de ceux qui souffrent à nos côtés. Préparons-nous à la Pâque du Seigneur en devenant des Cyrénéens les uns pour les autres », a conclu le Pape.<br /><br />Dans le texte de la réflexion préparée pour la récitation de l'Angelus, diffusé pour le neuvième dimanche consécutif uniquement sous forme écrite, le Souverain Pontife remercie tous les fidèles pour leurs prières en sa faveur : « En ce moment de faiblesse physique, elles m'aident à sentir encore plus la proximité, la compassion et la tendresse de Dieu. Je prie moi aussi pour vous et je vous demande de confier avec moi au Seigneur toutes les personnes qui souffrent, spécialement celles qui sont touchées par la guerre, la pauvreté ou les catastrophes naturelles ». <br /><br />La pensée de l'évêque de Rome s'est ensuite portée sur Saint-Domingue : « que Dieu accueille dans sa paix les victimes de l'effondrement d’un club à Saint-Domingue et qu'il réconforte leurs familles. ». Puis l'appel à la paix, à commencer par l'Afrique : « Le 15 avril marquera le deuxième triste anniversaire du début du conflit au Soudan, qui a fait des milliers de morts et contraint des millions de familles à fuir leur foyer. La souffrance des enfants, des femmes et des personnes vulnérables crie vers le ciel et nous supplie d'agir. Je renouvelle mon appel aux parties impliquées, pour qu'elles mettent fin à la violence et s'engagent sur la voie du dialogue, et à la communauté internationale, pour que l'aide essentielle aux populations ne manque pas.<br /><br />Et souvenons-nous aussi du Liban, où la tragique guerre civile a commencé il y a cinquante ans : avec l'aide de Dieu, qu'il vive dans la paix et la prospérité.<br /><br />« Que la paix vienne enfin pour l'Ukraine martyrisée, la Palestine, Israël, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Sud-Soudan. Que Marie, Mère des Douleurs, nous obtienne cette grâce et nous aide à vivre la Semaine Sainte avec foi », est l'imploration à la fin du texte du Pape François. Sun, 13 Apr 2025 08:20:48 +0200ASIE/INDE - Institution de l'Église particulière de Calicut et nomination de son premier Archevêque Métropolitainhttps://fides.org./fr/news/76250-ASIE_INDE_Institution_de_l_Eglise_particuliere_de_Calicut_et_nomination_de_son_premier_Archeveque_Metropolitainhttps://fides.org./fr/news/76250-ASIE_INDE_Institution_de_l_Eglise_particuliere_de_Calicut_et_nomination_de_son_premier_Archeveque_MetropolitainCité du Vatican – Le Saint-Père François a érigé l'Église particulière de Calicut, élevant le Siège de Calicut au rang d'Église métropolitaine et lui assignant comme suffragantes les Diocèses de Kannur et de Sultanpet, appartenant jusqu'à présent à l'Église particulière de Verapoly. Le Souverain Pontife a nommé premier archevêque métropolitain de Calicut Mgr Varghese Chakkalakal, jusqu'alors évêque du même siège. <br /><br />En annexe, vous pouvez trouver les données statistiques de la nouvelle Province ecclésiastique.<br/><strong>Link correlati</strong> :<a href="https://www.fides.org/it/attachments/view/file/Erezione_Provincia_Ecclesiastica_di_Calicut.pdf">Statistiques de la nouvelle Province ecclésiastique</a>Sat, 12 Apr 2025 09:02:31 +0200ASIE/INDE - Nomination de l'Auxiliaire de Dumkahttps://fides.org./fr/news/76249-ASIE_INDE_Nomination_de_l_Auxiliaire_de_Dumkahttps://fides.org./fr/news/76249-ASIE_INDE_Nomination_de_l_Auxiliaire_de_DumkaCité du Vatican – Le Saint-Père François a nommé Evêque auxiliaire du Diocèse de Dumka le Père Sonatan Kisku, jusqu'ici Vicaire général du Diocèse de Dumka et Curé de la Paroisse Sainte Marie, lui assignant le siège titulaire de Zarna.<br /><br />Sonatan Kisku est né le 15 mai 1969 à Kaudia, dans le diocèse de Dumka. Il a été ordonné prêtre pour ce même diocèse le 15 avril 2002. Après avoir fréquenté le petit séminaire St. Paul à Lucknow, il a entrepris des études de philosophie au Morning Star College de Calcutta et des études de théologie au séminaire pontifical de Pune. Il a obtenu une licence en droit canonique à l'Université Pontificale Urbanienne de Rome.<br /><br />Il a occupé les fonctions suivantes : vicaire de Torai ; directeur du Diocesan Vocation Center ; économe diocésain ; chancelier diocésain ; Chargé des affaires juridiques ; Chargé de la pastorale des communautés chrétiennes de Goa ; Chargé des jeunes prêtres ; Chargé des prêtres âgés et malades ; Vicaire général ; Directeur du Social Development Centre ; Secrétaire de la St. Joseph's English Medium School ; Directeur régional des Basic Ecclesial Communities de la région de Jharkhand et des îles Andamans . Depuis 2023, il est curé de la paroisse St. Mary's, à Dumka. Sat, 12 Apr 2025 09:00:32 +0200ASIE/INDE - Renonciation et nomination de l'Evêque de Simla et Chandigarhhttps://fides.org./fr/news/76248-ASIE_INDE_Renonciation_et_nomination_de_l_Eveque_de_Simla_et_Chandigarhhttps://fides.org./fr/news/76248-ASIE_INDE_Renonciation_et_nomination_de_l_Eveque_de_Simla_et_ChandigarhCité du Vatican – Le Saint-Père François a accepté la renonciation au gouvernement pastoral du Diocèse de Simla et Chandigarh présentée par Mgr Ignatius Loyola Ivan Mascarenhas. En même temps, le Pontife a nommé évêque du diocèse de Simla et Chandigarh le père Sahaya Thatheus Thomas, jusqu'alors recteur du Holy Trinity Major Seminary, à Jullundur.<br /><br />Mgr Sahaya Thatheus Thomas est né le 6 novembre 1971 à Chinnavilai, dans le diocèse de Kottar, au Tamil Nadu. Après sa formation au petit séminaire Saint-Paul de Lucknow, il a étudié la philosophie et la théologie au grand séminaire Holy Trinity de Jullundur. Il a obtenu une licence en théologie et un doctorat en Écriture sainte à l'Université de Vienne, en Autriche. Il est également titulaire d'un master en journalisme et communication de masse de l'Université du Pendjab, à Patiala, et d'un master en droits de l'homme de l'Institut indien des droits de l'homme, à New Delhi. Il a été ordonné prêtre le 13 mai 2001.<br /><br />Il a occupé les fonctions suivantes : assistant paroissial de Little Flower, à Panchkula ; vice-recteur du petit séminaire diocésain, à Kauli ; directeur de la Commission diocésaine pour les médias et du Diocesan Bible Enquiry Centre ; vicaire à Schwechat, en Autriche ; vicaire à Retz dans l'archidiocèse métropolitain de Vienne ; curé de Little Flower à Sangrur, au Pendjab . Depuis 2019, il est recteur du grand séminaire Holy Trinity, à Jullundur. Sat, 12 Apr 2025 08:59:06 +0200Cardinal Parolin : voici un regard chrétien sur la rencontre entre l'Évangile et la Chinehttps://fides.org./fr/news/76245-Cardinal_Parolin_voici_un_regard_chretien_sur_la_rencontre_entre_l_Evangile_et_la_Chinehttps://fides.org./fr/news/76245-Cardinal_Parolin_voici_un_regard_chretien_sur_la_rencontre_entre_l_Evangile_et_la_Chinedu Cardinal Pietro Parolin*<br /><br />Cité du Vatican – Nous publions ci-dessous la préface du Cardinal Pietro Parolin au livre du missionnaire et prêtre Antonio Sergianni intitulé « La cavalcata del Vangelo in Cina. Sulle orme di P. Matteo Ricci » . Le volume représente un témoignage passionné précieux sur l'aventure du christianisme en Chine, rendu en faisant également le trésor de ses propres rencontres avec des évêques, des prêtres et des laïcs catholiques chinois. <br /><br />Le père Sergianni, 84 ans, fils spirituel de don Divo Barsotti, est entré jeune au PIME et a été ordonné prêtre en 1965. De 1980 à 2003, il a exercé son ministère missionnaire à Taïwan, visitant pendant de longues périodes différentes provinces de Chine continentale. Il a ensuite suivi les événements de l'Église catholique en Chine en tant qu'officiel de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, aujourd'hui Dicastère pour l'évangélisation.<br /><br />***<br /><br />Il y a plusieurs façons de regarder la Chine. Et il est légitime pour un chrétien de considérer la Chine « à la lumière de la Parole de Dieu ».<br />C'est ce qu'écrit le père Antonio Sergianni, prêtre et missionnaire, au début de ce livre, laissant entrevoir la source de la force singulière et incomparable qui traverse ses pages.<br /><br />La foi en Jésus-Christ - répétait le théologien orthodoxe Olivier Clément - n'est pas un « piétisme apeuré de la vie ». Ce n'est pas non plus un idéalisme engagé à imaginer et à construire des mondes alternatifs. Tout en reconnaissant que le Royaume de Dieu « n'est pas de ce monde, dont la figure passe » , la foi en Jésus-Christ, presque par « effet secondaire », par grâce et avec humilité, peut rendre plus lucide et plus pénétrant même le regard sur les choses du monde. Il peut permettre de saisir avec réalisme des dynamiques ignorées par les analyses géopolitiques, des facteurs non pris en compte par les lectures économistes qui ne tiennent généralement pas compte des attentes de grandeur et de bien qui vibrent de manière mystérieuse dans les histoires et dans la vie des peuples. <br /><br />Des dynamismes et des facteurs qui semblent aujourd'hui encore plus occultés et supprimés du flux médiatico-communicatif global dans lequel nous sommes tous plongés. <br /><br />Avec son regard de foi, le père Antonio saisit et nous aide à saisir dans toute son ampleur la grandeur humaine du cheminement du peuple et de la civilisation chinoise au fil du temps. Une grandeur vertigineuse, une sorte de mystère de l'Histoire, avec sa continuité millénaire qui semble traverser et franchir les césures entre les époques historiques. Une agrégation humaine sans égale, à commencer par son écriture et ses formes d'organisation sociale, qui a toujours attribué à ses autorités la tâche de servir de médiateur et d'assurer l'équilibre entre la société des hommes et l'ordre naturel. Une réalité qui a hérité de la tradition confucéenne la conviction de sa mission universelle, de la centralité et de la force d'attraction de sa civilisation, et qui se présente désormais avec un nouveau protagonisme sur la scène mondiale, suscitant des réactions diverses, allant de l'admiration à l'inquiétude, de l'hostilité à la sympathie. <br /><br />Avec son regard de foi, le père Sergianni, dans son livre, prévient et préfigure le croisement possible entre la réalité chinoise qui avance dans l'histoire comme un mystère inouï et une autre réalité, liée à un mystère d'une autre nature : le Mystère qui est entré dans le monde avec la naissance du Christ, et a donné naissance à un peuple qui marche dans l'Histoire, jusqu'à la fin des temps. <br /><br />Avec son regard de foi, le père Antonio retrace toutes les étapes historiques qui ont marqué la rencontre de l'annonce du Christ avec la Chine, depuis l'arrivée sur le sol chinois des moines de l'ancienne Église d'Orient, dans les premiers siècles du christianisme, jusqu'à nos jours. Avec lucidité historique et en même temps avec une participation émue, l'auteur suit le fil d'or des rencontres entre le « mystère » de la Chine et le mystère chrétien qui se sont déjà produites tant de fois au cours de cette longue aventure. Le fil d'or qui tisse mystérieusement des flétrissures et de nouveaux départs, des occasions perdues et des nouveaux départs gratuits, des tribulations et des moments de grâce, où chaque passage apparaît comme une caution et la promesse de quelque chose de grand qui est sur le point de se libérer. Déjà, et pas encore. <br /><br />Dans la dernière partie du chemin parcouru, celle des dernières décennies, le regard de foi avec lequel le père Sergianni regarde l'histoire, regarde la Chine et regarde la foi en Chine devient surtout le regard du témoin. On peut dire que la puissance, la force intime de ce livre se dégage du fait qu'il est avant tout un témoignage d'amour chrétien. Les pages où il raconte brièvement ses rencontres et ses longues fréquentations avec des frères et sœurs chinois dans la foi - évêques, prêtres, religieuses, laïcs - font briller la raison et la source de cette amour. Au cours de sa vie, son amour pour le Christ a été réconforté et embrassé dans la rencontre avec les frères et sœurs catholiques chinois. L'amour pour Jésus est devenu reconnaissant jusqu'aux larmes pour avoir vu ce que Jésus lui-même faisait parmi eux. Parmi des personnes pauvres qui, en période de tribulation, ont passé des années à transporter des briques le long de la rivière. Comme ce prêtre qui lui a raconté qu'il était maltraité parce qu'il ne savait même pas « nettoyer les toilettes », et comment, dans ces situations, il sentait « Jésus-Christ ressuscité à côté de lui, une grande paix et l'envie de chanter ».<br /><br />En raison de sa vision de la foi et de son amour pour les catholiques chinois, le père Antonio documente de manière appropriée et objective la sollicitude des papes et du Saint-Siège pour les événements de l'Église en Chine. Son exposé des interventions des papes concernant la proclamation de l'Évangile en Chine, de Benoît XV à François, témoigne de manière efficace de la constance des critères suivis dans les différentes circonstances par les évêques de Rome, qui ont toujours agi dans la fidélité à la nature apostolique de l'Église, pour garder le trésor de la communion même dans les moments difficiles. <br /><br />Les documents rassemblés par le père Sergianni en annexe du volume constituent un outil précieux et utile pour quiconque souhaite retracer de manière objective et passionnée les étapes clés du parcours sans précédent de la communauté catholique chinoise au cours des dernières décennies, à partir de la proclamation de la République populaire de Chine. <br /><br />Avec son livre, le père Sergianni rend manifeste ce que le Pape François a dit : même en période de patience et d'épreuve, « le Seigneur, en Chine, a gardé le long du chemin la foi du peuple de Dieu ». Et aujourd'hui, les catholiques chinois, pleinement catholiques et pleinement chinois, « en communion avec l'évêque de Rome, marchent dans le temps présent. Dans le contexte dans lequel ils vivent, ils témoignent de leur foi également par les œuvres de miséricorde et de charité, et par leur témoignage, ils contribuent réellement à l'harmonie de la coexistence sociale, à l'édification de la maison commune » . <br /><br />Dans la chair du « petit reste » des catholiques chinois, avec toutes leurs limites humaines et leurs pauvretés, se produit cette rencontre entre le mystère de la grâce efficace du Christ et l'histoire de la réalité chinoise, telle que décrite par le père Antonio dans son livre. De cette interaction peuvent jaillir des dons pour tous. Cette rencontre, par des voies mystérieuses, peut également favoriser le fait que le souffle et les désirs de grandeur du peuple chinois et de tous les autres peuples ne se replient pas sur eux-mêmes, alimentant des angoisses de domination par des guerres sans fin, et qu'ils puissent au contraire s'orienter vers des voies de paix, favoriser des rencontres et des chemins de fraternité, de coexistence fraternelle entre les différents.<br /><br />Pour toutes ces raisons, nous devons remercier le père Sergianni pour le don de ce livre.<br /><br />*Secrétaire d'État de Sa Sainteté<br /><br /><br />Sat, 12 Apr 2025 21:52:21 +0200AFRIQUE/ETHIOPIE - Un voyage d'espérance dans l'Est du payshttps://fides.org./fr/news/76243-AFRIQUE_ETHIOPIE_Un_voyage_d_esperance_dans_l_Est_du_payshttps://fides.org./fr/news/76243-AFRIQUE_ETHIOPIE_Un_voyage_d_esperance_dans_l_Est_du_paysRobe – « Tout a commencé lorsque, à Robe, nous avons vu arriver de nombreuses personnes fuyant une sécheresse prolongée dans la zone est du Bale. Intrigués et inquiets, nous sommes partis pour comprendre ce qui se passait. Nous avons trouvé un territoire dont les scénarios climatiques étaient très différents de ceux, plus verts, autour de Robe ». C'est ainsi que commence le témoignage de Teresa Zullo, missionnaire de la Communauté Missionnaire de Villaregia, qui a entrepris ce voyage dans le Bale oriental avec les autres missionnaires présents dans la Préfecture Apostolique de Robe, dans le Bale occidental.<br /> <br />« Cette zone fait partie de la préfecture apostolique de Robe, dont le préfet apostolique est le père Angelo Antolini, ofm cap, et elle est grande comme un tiers de l'Italie, même s'il n'y a pas encore de présence de l'Église. Nous sommes proches de la région Somali d'Éthiopie ; la pauvreté y est particulièrement grave, aggravée par le manque de routes, l'isolement de nombreux villages et la difficulté à trouver de l'eau et des biens de première nécessité.<br /> <br />« En 2022, nous avons commencé à découvrir cette vaste région d'Éthiopie, à environ 6-7 heures de route en moyenne de la ville de Robe, et, comme indiqué ci-dessus, il n'y a pratiquement aucune présence catholique : il y a ici et là des communautés orthodoxes et protestantes dans les capitales provinciales, mais la majorité de la population professe la religion islamique. À notre retour de notre première mission, nous avons ressenti un appel fort à « rester » avec ce peuple et à lui offrir non seulement une aide matérielle, mais aussi une proximité faite d'écoute, de respect et d'amour. »<br /> <br />« Notre aventure a commencé en mars 2023, lorsque nous avons visité et continué à visiter plusieurs villages de la province de Seweyna, apportant de petites quantités de produits de première nécessité pour faire face à la famine », poursuit Teresa. « Malgré les nombreuses difficultés et le peu d'impact de nos dons, les chefs de village et les familles nous ont immédiatement accueillis avec curiosité et sympathie. Pour nous, c'était le signe que nous étions sur la bonne voie : se rapprocher et établir des relations fraternelles. En juin 2023, un tournant s'est produit : le Bureau de la femme et de l'enfant de Swayne nous a demandé de l'aide pour lutter contre les « barmatilee » , parmi lesquelles se distinguent la mutilation génitale féminine, malheureusement pratiquée sur plus de 90 % de la population féminine, et le mariage précoce, répandu dans environ 60 % des cas. Nous nous sommes immédiatement mis au travail, en collectant et en réalisant du matériel, des illustrations et des témoignages pour préparer une formation en langue oromo, destinée dans un premier temps aux représentants administratifs des villages. Grâce aux compétences de certains amis et de l'Agence éthiopienne de développement musulman d'Addis-Abeba, nous avons pu approfondir la vision islamique de ces pratiques et découvrir que le Coran et les principales sources islamiques ne font aucune mention de ces aspects, tout en invitant à ne pas nuire à la création de Dieu. Nous avons ensuite enrichi nos contenus en les adaptant également aux filles et aux garçons des écoles secondaires.<br /> <br />Les missionnaires ont raconté qu'à ce jour, quatre formations ont été réalisées dans les écoles secondaires : deux dans la province de Gololcha et deux dans la province de Laga Hidha, sept formations pour les responsables administratifs de certains villages : trois dans la province de Seweyna, deux dans la province de Laga Hidha et une dans la province de Dawe Sarar. « Au fur et à mesure que nos formations se sont répandues, ajoute Teresa, les bureaux de la femme et de l'enfant d'autres provinces ont commencé à nous contacter : d'abord Laga Hidha, qui borde la région Somali, puis Gololcha, plus proche de Robe. À chaque nouvelle demande, nous améliorons le matériel et apportons, en plus des sessions de formation, quelques cadeaux symboliques : un peu de nourriture, des kits d'hygiène pour les femmes et des cahiers pour les enfants, surtout au début de l'année scolaire. »<br /><br />Le récit de ce voyage se poursuit par une visite dans la province de Dawe Sarar, également à la frontière avec la région Somali. « Ici, la situation est encore plus complexe. Certains villages ne sont accessibles qu'en traversant une partie de la région Somali ; c'est pourquoi ni les ONG ni les organismes publics ne s'y rendent facilement. Les bureaux sociaux locaux nous ont alors demandé de nous rendre dans ces régions plus isolées. Nous avons été guidés par la volonté de rencontrer les gens et nous nous sommes liés d'amitié avec trois villages, en offrant une formation aux représentants. Dans l'un d'eux, Hantutu, nous avons passé deux jours et y avons passé la nuit, et les gens nous ont accueillis très chaleureusement : ils nous ont même cuisiné un chevreau. Parmi les différents besoins, ils nous ont demandé de l'aide pour l'assurance maladie de certains réfugiés installés à la périphérie du village. Ce fut une expérience émouvante qui nous a permis de mieux comprendre la capacité d'accueil de ce peuple, mais aussi la complexité de la vie dans cette région.<br /> <br />« Récemment, la province de Gololcha nous a demandé de nous rendre dans 11 villages, dont celui des Warra Dubee, une population indigène qui vit le long du fleuve Wabe Shebelle, qui sert de frontière à notre préfecture, où ces pratiques sont très répandues. Laga Hidha nous a également recontactés : ils souhaitent davantage de formations et un soutien matériel plus important pour les femmes . Actuellement, nous sommes principalement actifs dans les provinces de Dawe Sarar, Gololcha et Laga Hidha, et nous souhaitons continuer à approfondir notre connaissance de ce contexte et notre action. Bien sûr, les problèmes ne manquent pas : les grandes distances, le manque de routes, les coûts de carburant et d'entretien des voitures, les barrières linguistiques, les limites en matière de fonds et de ressources. Pourtant, chaque fois que nous rentrons d'un voyage, nous nous découvrons de plus en plus désireux de construire des ponts de fraternité et de solidarité.<br /> <br />En conclusion, Teresa tient à souligner l'importance de leur engagement. « Notre chemin dans l'est du Bale ne se mesure pas seulement en chiffres ou en statistiques, mais surtout en relations : des hommes, des femmes, des enfants qui sentent que quelqu'un se rapproche d'eux, non seulement en leur apportant des biens de première nécessité, mais aussi en partageant des valeurs de respect, de justice et de paix. Lorsque nous voyons le sourire des filles et des garçons qui apprennent l'importance de protéger leur intégrité, lorsque nous entendons les chefs de village s'engager à changer les pratiques néfastes pour les filles, nous réalisons que c'est là le véritable miracle : un changement qui vient du cœur, avant même de l'organisation.<br /> <br />« L'Est de l'Europe est un endroit qui touche le cœur : pensons à chaque personne que nous avons rencontrée, à chaque poignée de main, à chaque regard plein d'espoir. Le Seigneur nous guide « vers l'Est » et nous enseigne, voyage après voyage, combien le plus petit pas accompli dans la fraternité est précieux. »<br /> <br /> Sat, 12 Apr 2025 21:45:04 +0200ASIE/CORÉE DU SUD - Adieu à Mgr René Dupont. 71 ans de mission « Avec joie et fierté »https://fides.org./fr/news/76247-ASIE_COREE_DU_SUD_Adieu_a_Mgr_Rene_Dupont_71_ans_de_mission_Avec_joie_et_fiertehttps://fides.org./fr/news/76247-ASIE_COREE_DU_SUD_Adieu_a_Mgr_Rene_Dupont_71_ans_de_mission_Avec_joie_et_fiertepar Pascale Rizk<br /><br />Andong – René-Marie Albert Dupont, Evêque émérite d'Andong et missionnaire de la Société des Missions Etrangères de Paris pendant 71 ans en Corée du Sud, est décédé à l'âge de 96 ans. Il est mort à 19h47 le 10 avril dans un hôpital d'Andong, situé à environ 190 kilomètres au sud-est de Séoul, dans la province de Gyeongsang du Nord, où il avait été admis à la suite d'une intervention urgente pour un accident vasculaire cérébral survenu en début de semaine.<br />Né à Saint-Jean-le-Blanc dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire le 2 septembre 1929, Dupont était le deuxième de 5 enfants et le sacerdoce faisait partie de ses désirs depuis son plus jeune âge. Élevé dans une famille d'agriculteurs, le bien-être et les droits des agriculteurs ont toujours été des sujets d'actualité pour lui et il n'a pas manqué de nombreuses initiatives à ce sujet au cours de ses décennies de service pastoral dans le diocèse d'Andong.<br />Après ses premières études en France, il entre au séminaire des Missions Étrangères de Paris et, en 1950, il se rend à Rome pour poursuivre ses études à l'Université Pontificale Grégorienne. Ordonné prêtre le 29 juin 1953, il termine ses études à Rome avant d'être envoyé en Corée comme missionnaire le 27 octobre 1954, environ un an après la fin de la guerre de Corée.<br />Arrivé en Corée, il prend, comme de coutume, un nom coréen, 두봉 . Il commence ainsi son ministère pastoral dans le diocèse de Daejon, où il reste de 1955 à 1967. Parallèlement à son rôle de vicaire de la paroisse de la cathédrale de Daejeon, Mgr Dupont occupe pendant plusieurs années le poste de chancelier du diocèse. Il devient ensuite supérieur régional des MEP en Corée, poste qu'il occupe pendant un an. Lorsque le 29 mai 1969, le pape Paul VI crée le diocèse d'Andong - au nord de la province de Gyeongbuk - divisant ainsi l'archidiocèse de Daegu, il nomme René Dupont, âgé de trente-neuf ans, son premier évêque : il dirigera ce diocèse pendant vingt ans. Ses démissions seront acceptées à la quatrième tentative, en 1990, lorsqu'il se retire à Haengju, dans le quartier de Neunggok, dans la banlieue de Séoul. <br />En 2004, il retourne vivre dans le diocèse d'Andong, consacrant son temps à la prédication lors de retraites spirituelles et donnant des conférences dans les paroisses et auprès de diverses organisations non confessionnelles, tout en reprenant sa passion pour le jardinage. Parmi les différentes distinctions reçues au cours de sa vie, citons : Chevalier de la Légion d'honneur en France en 1982, le prix Manhae en 2012 en Corée : diplôme d'honneur du Président de la République de Corée et prix Baegnam pour son engagement en faveur des droits de l'homme en 2019. Ses principaux ouvrages sont : 바Munyeomsa et 삶 Baoro's Daughter .<br />Depuis son arrivée en Corée en 1954 après la fin de la guerre, Mgr Dupont a été une grande source d'inspiration par sa présence authentique et encourageante en Corée. Il a traversé les moments les plus difficiles et les plus sombres de la Corée, caractérisés par une pauvreté économique, une série de hauts et de bas politiques et sociaux et aussi de grands changements. Il a travaillé pour la justice sociale avec beaucoup de dévouement et d'engagement pastoral, partageant les souffrances du peuple. En 2019, malgré la politique du pays contre la double nationalité, il a obtenu la nationalité coréenne, signe de la grande estime que le pays avait pour lui. <br />Le 14 avril à 11 heures, la cathédrale de Mokseong-dong, dans le diocèse d'Andong, accueillera pour un dernier salut le dernier évêque coréen d'origine française qui a servi de 1969 à 1990 la région récemment touchée par des incendies dévastateurs. Même si, au moment de sa consécration, Mgr Dupont n'avait pas choisi de devise ni d'emblème, car ce n'était pas obligatoire, on se souviendra toujours de lui comme d'un homme simple et humble, qui a servi avec beaucoup d'amour sa terre de mission, la Corée du Sud, « Avec joie et fierté » ; des mots qui résument l'esprit avec lequel il a accompagné, gardé et fait grandir son diocèse.Fri, 11 Apr 2025 21:39:30 +0200AFRIQUE/SOUDAN - Première audience devant la Cour pénale internationale sur les accusations de génocide au Darfourhttps://fides.org./fr/news/76246-AFRIQUE_SOUDAN_Premiere_audience_devant_la_Cour_penale_internationale_sur_les_accusations_de_genocide_au_Darfourhttps://fides.org./fr/news/76246-AFRIQUE_SOUDAN_Premiere_audience_devant_la_Cour_penale_internationale_sur_les_accusations_de_genocide_au_DarfourKhartoum – « C'est une campagne de mensonges et de calomnies ». C'est ainsi que la gouvernement des Emirats Arabes Unis a réagi aux accusations présentées hier, 10 avril, par le gouvernement soudanais lors de la première audience devant la Cour pénale internationale à La Haye, selon lesquelles les Émirats seraient complices du génocide commis par les paramilitaires des Forces de soutien rapide contre la population Masalit dans l'ouest du Darfour .<br />Le 6 mars 2025, le Soudan a engagé une action en justice contre les Émirats Arabes Unis devant la Cour internationale de justice, les accusant d'avoir violé la Convention sur le génocide en soutenant les RSF.<br />« Un génocide est en cours contre le groupe ethnique Masalit dans l'ouest de notre pays. Les Masalit sont un groupe ethnique africain non arabe. Le génocide contre les Masalit est perpétré par les Forces de soutien rapide , composées principalement d'Arabes du Darfour, avec le soutien et la complicité des Émirats Arabes Unis », a déclaré Muawia Osman Mohamed Khair, ministre de la Justice par intérim, qui représentait le gouvernement soudanais, dans son discours d'ouverture de l'audience.<br />Au cœur des accusations de la part du gouvernement présidé par le général Abdel Fattah al-Burhan se trouvent les vols effectués par des avions-cargos en provenance d'aéroports émiratis et à destination du Tchad. Selon les accusations soudanaises, ils transportaient des fournitures militaires pour les FSR, tandis que selon les Émiratis, il s'agissait d'aide humanitaire destinée aux populations soudanaises . Pour étayer leurs accusations, les Soudanais ont également diffusé des images d'armes et de munitions saisies aux RSF qui, selon eux, proviendraient des arsenaux émiratis. <br />En ce qui concerne les accusations de génocide contre les populations Masalit, il convient de rappeler que les RSF sont les héritiers des Janjawids, les milices pro-gouvernementales engagées dans le conflit au Darfour au début des années 2000 pour soutenir l'armée régulière et déjà accusées d'atrocités contre la population non arabe de la région .<br />Restructurées en tant que RSF sous la direction de Mohamed Hamdan « Hemeti » Dagalo, ces milices se sont jointes aux SAF du général Abdel Fattah al-Burhan en 2021 pour mener le coup d'État militaire qui a mis fin au gouvernement de transition civile . Par la suite, les deux hommes forts, Sissi et al-al-Burhan, se sont affrontés pour le partage du pouvoir, puis le 15 avril 2023, ils ont déclenché un conflit ouvert entre leurs deux formations militaires respectives . Une guerre qui a vu des atrocités commises par les deux parties. Les SAF sont également accusées d'avoir commis des crimes de guerre, notamment des bombardements aveugles contre des civils et des détentions arbitraires. <br /><br />Fri, 11 Apr 2025 21:31:50 +0200ASIE/MYANMAR - Une église catholique détruite par les bombardements dans l'État Chinhttps://fides.org./fr/news/76244-ASIE_MYANMAR_Une_eglise_catholique_detruite_par_les_bombardements_dans_l_Etat_Chinhttps://fides.org./fr/news/76244-ASIE_MYANMAR_Une_eglise_catholique_detruite_par_les_bombardements_dans_l_Etat_ChinHakha – Les bombardements aériens de l'armée régulière ont détruit l'église catholique du Christ Roi dans la petite ville de Falam situé dans le Diocèse de Hakha, qui fait partie de l'Etat Chin, au nord-ouest du Myanmar. Comme l'ont communiqué les sources de l'Agence Fides dans le diocèse de Hakha - dans une zone où les lignes électriques et téléphoniques sont interrompues ou fonctionnent par intermittence - le toit de l'église et l'intérieur sont dévastés, mais les murs du bâtiment sont encore debout. L'église était un bâtiment récent, construit au prix de nombreux efforts et sacrifices au cours des dernières années pour répondre aux besoins de la communauté catholique locale, qui compte environ mille fidèles. Elle avait été consacrée au culte - en s'ajoutant à la petite chapelle existante depuis 75 ans et en la remplaçant - en novembre 2023, pour la joie de la communauté locale qui, en pleine guerre civile, avait trouvé un lieu pour prier et célébrer les sacrements, une oasis de spiritualité dans la violence. « Il y a une grande tristesse dans la communauté en ce moment, mais aussi une volonté et une détermination à reconstruire », déclare la source de l'Agence Fides.<br />Le bombardement de l'église, qui a eu lieu le 8 avril, s'inscrit dans le conflit pour la ville de Falan, qui a fait l'objet de combats au cours des neuf derniers mois entre l'armée, qui contrôlait la ville, et les « Chinland Defence Force » , des milices locales nées dans l'État de Chin en opposition à la junte militaire. Les CDF ont encerclé la ville et, après de violents combats, ont contraint l'armée à fuir, prenant le contrôle de Falam. À ce moment-là, comme cela se produit dans de nombreux autres scénarios de conflit dans d'autres régions de Birmanie, l'armée a commencé à bombarder depuis le ciel ou avec de l'artillerie et ces bombardements finissent par frapper sans discernement des maisons, des bâtiments publics, des lieux de culte, comme cela s'est produit à l'église du Christ Roi. Dans le même contexte d'affrontements, un pasteur chrétien protestant de 36 ans et deux enfants ont été tués par des bombardements à Pwi, dans la municipalité de Mindat. Parmi les victimes, on compte également un homme et une femme âgés de 60 à 70 ans. L'attaque a blessé neuf autres personnes et détruit dix bâtiments, dont l'église chrétienne du village. <br />En février dernier, l'armée du Myanmar a frappé par des raids aériens et endommagé l'église catholique du Sacré-Cœur de Jésus à Mindat, une ville de l'État de Chin . L'église devait être la cathédrale du nouveau diocèse de Mindat, érigé le 25 janvier dernier par le Pape François.<br />Selon l'Organisation Chin pour les droits de l'homme, depuis 2021, au cours de la guerre civile, au moins 107 édifices religieux, dont 67 églises, ont été détruits dans l'État de Chin par les bombardements de l'armée.<br /> Fri, 11 Apr 2025 21:23:12 +0200AFRIQUE/SOUDAN - Offensive diplomatique tous azimuts du général al-Burhanhttps://fides.org./fr/news/76241-AFRIQUE_SOUDAN_Offensive_diplomatique_tous_azimuts_du_general_al_Burhanhttps://fides.org./fr/news/76241-AFRIQUE_SOUDAN_Offensive_diplomatique_tous_azimuts_du_general_al_BurhanKhartoum – Alors que la guerre se poursuit au Soudan, on assiste sur le plan diplomatique à un fort activisme de la part du gouvernement présidé par le Général Abdel Fattah al-Burhan, Chef des Forces armées soudanaises . Aujourd'hui, 10 avril, la Cour internationale de Justice tiendra une session afin d'examiner le recours du Soudan contre les Emirats Arabes Unis . L'affaire concerne des violations présumées des obligations prévues par la Convention sur le génocide, en particulier en ce qui concerne le groupe ethnique Masalit au Soudan, dans l'ouest du Darfour.<br />Selon le gouvernement d'al-Burhan, les Émirats, en soutenant les paramilitaires des Forces de soutien rapide , dirigées par Mohamed Hamdan « Hemeti » Dagalo, seraient complices des crimes commis par ces derniers contre les populations civiles soudanaises.<br />Pour mettre fin à la guerre qui a éclaté le 15 avril 2023, une conférence diplomatique organisée par le Royaume-Uni se tiendra le 15 avril à Londres, à laquelle ont été invités une vingtaine de pays et d'organisations internationales, dont la France, l'Allemagne, le Kenya et les Émirats arabes unis , mais pas les deux parties au conflit. Une exclusion qui a été critiquée par le ministre des Affaires étrangères soudanais Ali Yusuf, qui a envoyé une lettre de protestation à son homologue britannique David Lamy, affirmant que l'exclusion « affaiblit les efforts de paix ». Yusuf a également critiqué l'invitation adressée à des pays comme le Tchad et le Kenya, les décrivant comme des « parties » au conflit.<br />Le général al-Burhan a toutefois rencontré hier, le 9 avril, à Port Soudan, le représentant spécial britannique pour le Soudan, Richard Crowder. Ce dernier a assuré au chef des Forces armées soudanaises que l'objectif de la conférence était de parvenir à la paix et de mettre fin aux souffrances du peuple soudanais, et non d'« imposer des solutions extérieures ». <br />Mais ce n'était pas la seule réunion importante pour le général al-Burhan ces derniers jours. Il a en effet reçu le chef des services de renseignement égyptiens et celui du Mali. En outre, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Youssif, a participé le 9 avril à une réunion ministérielle du Processus de Khartoum au Caire, réaffirmant l'engagement du Soudan dans la lutte contre l'immigration clandestine. Le processus de Khartoum a été lancé en 2014 pour promouvoir la coopération internationale dans la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants. Il s'est ensuite étendu à la coopération régionale entre les pays d'origine, de transit et de destination et au soutien des voies de migration légale, du développement et de la paix.<br />Enfin, selon la presse soudanaise, le lieutenant général Sadiq Ismail, représentant spécial d'al-Burhan, aurait effectué la semaine dernière une visite secrète en Israël, dans le but de présenter le général al-Burhan sous un jour positif à la nouvelle administration américaine et de se coordonner avec les responsables israéliens pour faire face aux tensions croissantes entre les Émirats arabes unis, al-Burhan et les SAF.<br />L'envoyé a souligné qu'al-Burhan avait dû renouer des relations avec l'Iran parce que le pays était isolé sur la scène internationale et qu'il aurait demandé une aide militaire urgente pour gagner la guerre civile. <br />Thu, 10 Apr 2025 14:56:10 +0200AFRIQUE/ETHIOPIE - Le Vicaire apostolique d'Harar : « Aucune nouvelle de l'enlèvement du Père Habtewold le 23 mars, moi-même et mes prêtres sommes très inquiets »https://fides.org./fr/news/76240-AFRIQUE_ETHIOPIE_Le_Vicaire_apostolique_d_Harar_Aucune_nouvelle_de_l_enlevement_du_Pere_Habtewold_le_23_mars_moi_meme_et_mes_pretres_sommes_tres_inquietshttps://fides.org./fr/news/76240-AFRIQUE_ETHIOPIE_Le_Vicaire_apostolique_d_Harar_Aucune_nouvelle_de_l_enlevement_du_Pere_Habtewold_le_23_mars_moi_meme_et_mes_pretres_sommes_tres_inquietsHarar – « Aucun des ravisseurs ne m'a jamais contacté ou contacté mes prêtres et, pour autant que je sache, d'après ce que m'ont raconté mes prêtres, le jour suivant l'enlèvement, les ravisseurs ont contacté la famille ». C'est ce que le vicaire apostolique de Harar, le père Angelo Pagano, ofm cap., a rapporté à l'Agence Fides, à propos de la nouvelle qui circule sur l'enlèvement du père Habtewold, prêtre du vicariat.<br /><br />« Ce que je peux dire, poursuit le prélat, c'est que le 23 mars, alors qu'il rentrait chez lui, il aurait été enlevé avec d'autres personnes. Je l'ai appris personnellement par un de mes prêtres. À ce jour, il n'est toujours pas rentré chez lui. »<br /><br />« Aucune rançon n'a été payée par l'évêque. Je ne sais pas combien les ravisseurs ont demandé et combien la famille a réussi à collecter et à remettre, car je le répète, personne ne m'a contacté. La seule chose dont je suis sûr, c'est que le prêtre n'est pas encore rentré chez lui et que mes prêtres et moi sommes très inquiets », conclut l'évêque.<br /><br /> <br />Thu, 10 Apr 2025 14:51:40 +0200ASIE/KAZAKHSTAN - « Nous devons être un peu comme des enfants » : la mission de sœur Irena dans les villages autour d'Almatyhttps://fides.org./fr/news/76242-ASIE_KAZAKHSTAN_Nous_devons_etre_un_peu_comme_des_enfants_la_mission_de_soeur_Irena_dans_les_villages_autour_d_Almatyhttps://fides.org./fr/news/76242-ASIE_KAZAKHSTAN_Nous_devons_etre_un_peu_comme_des_enfants_la_mission_de_soeur_Irena_dans_les_villages_autour_d_AlmatyAlmaty – « D'abord saints, ensuite missionnaires » disait Saint Joseph Allamano, fondateur des Congrégations des Missionnaires hommes et femmes de la Consolata. Et voici la première missionnaire d'origine africaine, Sœur Irena Candida De Alberto Solomone, qui, depuis trois ans, avec quatre autres consœurs, annonce l'Évangile dans la banlieue d'Almaty, la ville la plus peuplée du Kazakhstan.<br /><br />Carrefour de peuples et de cultures situé au cœur de l'Asie, le Kazakhstan est une nation jeune, tout comme sa communauté catholique. Une petite communauté qui cohabite avec les autres communautés de croyants . <br /><br />Celle qui existe actuellement au Kazakhstan « est une Église composée principalement de descendants de migrants venus d'Europe. Mais peu à peu, des personnes nées ici demandent à faire partie de la communauté ». <br /><br />Sœur Irena est originaire du Mozambique, et c'est précisément en Afrique qu'elle a mûri sa vocation, comme elle le raconte à l'Agence Fides : « Il est difficile d'expliquer exactement comment ma vocation est née. Dès mon enfance, en fréquentant le catéchisme, surtout en me préparant au sacrement de la confirmation, j'ai compris que Jésus est une personne à aimer. Avec la confirmation, on devient un membre actif de l'Église et chaque baptisé doit assumer des responsabilités. C'est pourquoi, immédiatement après ma confirmation, je suis devenue catéchiste dans ma paroisse ».<br /><br />À l'époque, Irena avait 16 ans et elle avait compris que « l'Église était le lieu où l'on pouvait vivre pleinement sa foi. Comme les autres filles, j'allais à l'école, je jouais au basket et je faisais de la danse. Mais je sentais grandir en moi le désir de donner ma vie à Dieu. Après le lycée, à l'âge de 19 ans, j'ai décidé d'entrer chez les Missionnaires de la Consolata. En 1993, à l'âge de 24 ans, je suis devenue religieuse. <br /><br />Au cours de ces années, Irena a mûri le choix de partir en tant que missionnaire « loin de chez elle, hors du Mozambique ». <br /><br />La Congrégation de la Consolata prévoit une période de deux ans avant de recevoir l'envoi en mission : « Ma première destination a été l'Italie, puis j'ai reçu l'affectation et j'avais d'abord été destinée aux États-Unis d'Amérique. J'y ai vécu pendant 17 ans ». En 2017, changement de destination : l'Asie. Sœur Irena a vécu plusieurs années en Afghanistan, puis en 2022, une autre destination, cette fois dans les steppes du Kazakhstan : « Je ne m'y attendais pas. Le projet de la Congrégation est d'étendre les missions, c'est-à-dire de diffuser l'Évangile là où le Christ n'est pas encore connu, où l'Église n'est pas développée ».<br /><br />Mais que signifie proclamer l'Évangile dans un pays où la grande majorité de la population est d'une autre religion ? Pour sœur Irena, « c'est une occasion précieuse » car le charisme des Sœurs Missionnaires de la Consolata est précisément d'atteindre « ces lieux et ces personnes où la présence de l'Église fait défaut, où l'on a besoin d'entendre la bonne nouvelle ».<br /><br />« La meilleure attitude », a ajouté la missionnaire, « est d'avoir le cœur et l'esprit ouverts. En restant ici, nous avons compris que nous devons être un peu comme des enfants. C'est-à-dire que nous devons tout recommencer un peu dans nos vies : de l'étude de la langue locale aux lieux et à la culture de ce pays. Cela nous amène déjà à rencontrer le peuple kazakh. Un peuple composé de nombreuses ethnies, mais toutes avec un cœur et un esprit ouverts. Toutes les activités « doivent avoir lieu dans les propriétés de l'Église. Mais cela nous permet de garder nos structures ouvertes. Et c'est déjà une grâce ».<br /><br />La communauté de sœurs à laquelle appartient Irena est également multiethnique, tout comme le contexte dans lequel elles sont appelées à vivre leur vocation missionnaire : avec elle, travaillent sœur Claudia de Colombie, sœur Dorota de Pologne et sœur Argentina. Deux prêtres les accompagnent, le père Simon de Pologne et le père Ladislaus de Corée.<br /><br />Au total, les Missionnaires de la Consolata sont présentes dans sept villages autour de la ville d'Almaty. Et c'est précisément à Almaty que le gouvernement, a raconté sœur Irena, « organise de nombreuses rencontres interreligieuses. Le père Simon participe souvent à ces événements afin de pouvoir maintenir des relations pacifiques avec tous ». <br /><br />Le diocèse d'Almaty est très vaste : il s'étend sur 711 600 km² et compte 11 paroisses. Sur 7 350 240 habitants, 42 000 sont baptisés . Dans le village de Janashari, « nous avons une aire de jeux et une structure pouvant accueillir une vingtaine de personnes. Et pour nous, même cette aire de jeux, où des personnes d'autres religions se rassemblent, devient un espace de rencontre et de dialogue ». <br />Maintenant, ajoute la missionnaire, « nous avons quelques séminaristes qui recevront bientôt l'ordination diaconale ». Et la dévotion aux figures des saints ou de la Vierge Marie se développe également « et commence à se répandre. C'est beau, et nous ne sommes qu'au début ». Thu, 10 Apr 2025 14:47:44 +0200VATICAN/AUDIENCE GÉNÉRALE - Pape François : L'amour de Jésus est gratuithttps://fides.org./fr/news/76239-VATICAN_AUDIENCE_GENERALE_Pape_Francois_L_amour_de_Jesus_est_gratuithttps://fides.org./fr/news/76239-VATICAN_AUDIENCE_GENERALE_Pape_Francois_L_amour_de_Jesus_est_gratuitCité du Vatican – La vie éternelle n'est pas « un héritage, quelque chose que l'on obtient de droit » mais par « l'amour gratuit » de Jésus. C'est ce que rappelle le Pape François qui, au cours de la troisième semaine de convalescence à la Maison Sainte Marthe, au Vatican, a fait publier le texte de la catéchèse préparée pour l'Audience générale que le Souverain Pontife aurait dû présider aujourd'hui.<br /><br />Poursuivant le cycle de catéchèses consacrées à la vie de Jésus lue à la lumière des thèmes du Jubilé, l'évêque de Rome a poursuivi la série de réflexions consacrées aux rencontres entre le Christ et les personnages de son temps telles que racontées dans les Évangiles, s'arrêtant aujourd'hui sur la rencontre avec le jeune homme riche. Il s'agit, lit-on dans le texte de la catéchèse, d'une personne qui « n'a pas de nom ». L'évangéliste Marc le présente simplement comme « un homme » qui a observé les commandements, mais qui, malgré cela, n'a pas trouvé le sens de sa vie mais il le cherche ».<br /><br />Le Pape a comparé les choix de cette personne à un navire sur le point de prendre la mer : « Si un navire doit prendre la mer et quitter le port pour naviguer en haute mer, il a beau être merveilleux, avec un équipage exceptionnel, s'il ne tire pas sur le lest et les ancres qui le retiennent, il n'avancera jamais. Cet homme s'est construit un navire de luxe, mais il est resté au port ! »<br /><br />Pourtant, c'est lui qui « court à la rencontre » de Jésus. Mais dans le dialogue, a fait remarquer le Pape, les verbes qu'il utilise sont liés au devoir : « Ce qui est frappant, c'est que cet homme ne connaît pas le vocabulaire de la gratuité ! Tout lui semble dû. Tout est un devoir. La vie éternelle est pour lui un héritage, quelque chose qui s'obtient de droit, par le respect méticuleux des engagements. Mais dans une vie vécue ainsi, même si c'est certainement pour le bien, quelle place peut avoir l'amour ? »<br /><br />Devant « son bel curriculum », le verbe utilisé par l'évangéliste Marc « est très significatif : « Jésus le regarde à l'intérieur ». « Qu'est-ce qu’il aura vu à l'intérieur de cette personne ? Que voit Jésus lorsqu'il regarde en nous et qu'il nous aime, malgré nos distractions et nos péchés ? Il voit notre fragilité, mais aussi notre désir d'être aimés tels que nous sommes. » L'amour du Christ est « un amour gratuit », l'exact opposé « à l'opposé de la logique du mérite qui assaillait cette personne », a ajouté le Pape.<br /><br />« La proposition que Jésus fait à cet homme est sa manière de vivre et d'être en relation avec Dieu » car « il reconnaît reconnaît qu'en lui, comme en chacun de nous, il y a un manque », c'est-à-dire « C'est le désir que nous portons dans notre cœur d'être aimés. Il y a une blessure qui nous appartient en tant qu'êtres humains, la blessure par laquelle l'amour peut passer ». Et pour combler ce manque, a fait remarquer le Pape, « il ne faut pas « acheter » de la reconnaissance, de l'affection, de la considération, mais en revanche « vendre » tout ce qui nous alourdit, pour rendre notre cœur plus libre. On n’a pas besoin de continuer à prendre pour soi, mais plutôt de donner aux pauvres, de mettre à disposition, de partager ».<br /><br />L'autre invitation est de « ne pas rester seul ». Jésus l'invite à le suivre, à rester dans un lien, à vivre une relation. Ce n'est qu'ainsi qu'il sera possible de sortir de l'anonymat. Nous ne pouvons entendre notre nom que dans une relation, dans laquelle quelqu'un nous appelle. Si nous restons seuls, nous n'entendrons jamais notre nom appelé et nous continuerons à rester des « untel », anonymes. Peut-être qu'aujourd'hui, précisément parce que nous vivons dans une culture de l'autosuffisance et de l'individualisme, nous nous trouvons plus malheureux parce que nous n'entendons plus notre nom prononcé par quelqu'un qui nous aime gratuitement ». Pourtant, « n'accepte pas l'invitation de Jésus et reste seul, parce que les ballasts de sa vie le maintiennent au port. La tristesse est le signe qu'il n'a pas pu partir. Parfois, nous pensons qu'il s'agit de richesses et ce ne sont que des fardeaux qui nous retiennent », a-t-il conclu. <br />Wed, 09 Apr 2025 18:57:20 +0200AFRIQUE/NIGÉRIA - Renonciation de l'Évêque de Port Harcourthttps://fides.org./fr/news/76238-AFRIQUE_NIGERIA_Renonciation_de_l_Eveque_de_Port_Harcourthttps://fides.org./fr/news/76238-AFRIQUE_NIGERIA_Renonciation_de_l_Eveque_de_Port_HarcourtCité du Vatican – Le Saint-Père François a accepté la renonciation au gouvernement pastoral du Diocèse de Port Harcourt présentée par Mgr Camillus Archibong Etokudoh.<br /> Wed, 09 Apr 2025 12:55:50 +0200AFRIQUE/ANGOLA - « La nécessité aiguise l'ingéniosité » : l'engagement des missionnaires dans la communauté de Terreirohttps://fides.org./fr/news/76236-AFRIQUE_ANGOLA_La_necessite_aiguise_l_ingeniosite_l_engagement_des_missionnaires_dans_la_communaute_de_Terreirohttps://fides.org./fr/news/76236-AFRIQUE_ANGOLA_La_necessite_aiguise_l_ingeniosite_l_engagement_des_missionnaires_dans_la_communaute_de_TerreiroBengo – « Cela fait un mois que nous sommes sans électricité chez nous. Le transformateur a fondu et la société qui fournit le courant dit qu'elle travaille. Ainsi, le générateur fonctionne quelques heures le soir » raconte le Père Martino Bonazzetti, de la Société des Missions africaines.<br /><br />« Malgré les obstacles et les imprévus, l'espoir et la joie sont toujours là, car au final, l'important est d'exister », écrit le missionnaire, basé dans la communauté de Desvio da Barra do Dande, Bengo, qui est rentré en Italie depuis quelques jours pour une courte période.<br /><br />« Nous sommes sur le point de terminer la citerne qui sera alimentée par la pluie du toit de l'église et qui servira à l'école maternelle et aux activités de la communauté du Terreiro. Nous avons lancé un cours de cuisine et de pâtisserie, une façon douce et rassasiante de motiver les femmes et les jeunes. Puis, de choses naissent d'autres choses... » Ce sont quelques-uns des nombreux projets en cours dans la communauté du Terreiro, « toujours inspirés par la foi, mais aussi par l'ingéniosité ». « Les écoles continuent également avec les enfants et les jeunes qui n'ont pas pu y aller. Cela devrait maintenant commencer dans la zone 6, où nous avons construit la chapelle. Cependant, pour commencer à prier, nous avons dû demander l'autorisation pour cette « activité sociale », car la zone a un statut spécial .<br /><br />« C'est maintenant une période de pause », explique le missionnaire. Le fait de rentrer en Italie m'a poussé à conclure plusieurs choses. Par exemple, nous finissons la maison de la minoterie pour le maïs et le manioc. Tout est prêt, en espérant pouvoir ensuite récolter le maïs, car les pluies ont été rares cette année. La minoterie existe et nous espérons qu'elle fonctionnera ! Un jeune qui travaille comme maçon à la construction de la minoterie m'a dit qu'un groupe de femmes avait déjà demandé quand elle serait opérationnelle. Cela signifie qu'elles n'auront pas à se déplacer jusqu'à Desvio pour faire leur farine... et donc qu'elles économiseront, en ne payant pas le voyage ! Elle existe et devrait donc fonctionner. »<br /><br />« En Angola, nous continuons à vivre des expériences qui font sauter les schémas rigides et prévisibles. Il y a toujours quelque chose qui vous étonne - avait dit le père Martino - et le plus important, c'est la foi des simples. »<br /><br /> <br />Wed, 09 Apr 2025 12:53:02 +0200