VATICAN/ANGELUS - Trêve à Gaza, le Pape : avec l'aide de la communauté internationale, une « solution juste pour les deux États » est trouvée

Cité du Vatican (Agence Fides) - « Au manque de l'homme, Dieu répond toujours par la surabondance de son amour ». C'est ce qu'a dit le Pape François en regardant la Place Saint-Pierre à midi, ce matin, pour l'Angélus. Le Pontife, commentant l'Évangile de la liturgie d'aujourd'hui (cf. Jn 2, 1-11), où nous lisons le premier miracle de Jésus, la transformation de l'eau en vin au cours des noces à Cana en Galilée, a rappelé comment cette histoire « synthétise l'ensemble de la mission de Jésus ».

En effet, comme l'ont dit les prophètes, au jour de la venue du Messie, le Seigneur préparera « un festin de vins capiteux » (Is 25,6). Et, citant Benoît XVI, il a expliqué : « Le signe de Dieu est la surabondance. « Dieu n'est pas avare », a-t-il ensuite déclaré, ajoutant : « Le Seigneur nous donne son amour avec surabondance. Cela semble être une contradiction, mais ce n'en est pas une, car Dieu veut faire la fête avec nous, une fête qui n'a pas de fin ».

Après la bénédiction, les pensées du Pape François se sont tournées vers Gaza où, après plus de 15 mois de guerre, un accord a été trouvé pour une trêve durable. La trêve, annoncée ces derniers jours, a commencé, bien qu'avec trois heures de retard en raison de « problèmes techniques » dans l'envoi et la réception de la liste des noms des premiers otages qui seront libérés aujourd'hui. Le Souverain Pontife a exprimé sa gratitude « à tous les médiateurs » pour les résultats obtenus. « C'est un bon travail de médiation pour que la paix puisse être faite. Et je remercie également toutes les parties impliquées dans ce résultat important ».

« J'espère que ce qui a été convenu sera respecté par les parties et que tous les otages pourront enfin rentrer chez eux pour retrouver leurs proches. Je prie beaucoup pour eux, pour leurs familles », a ajouté le Souverain Pontife, demandant « que l'aide humanitaire parvienne encore plus rapidement à la population de Gaza, qui en a un besoin si urgent ». Les Israéliens et les Palestiniens ont besoin de signes clairs d'espérance. J'espère que les autorités politiques des deux pays, avec l'aide de la communauté internationale, parviendront à trouver la bonne solution pour les deux États. Que chacun dise « oui au dialogue, oui à la réconciliation, oui à la paix ». Une paix que le Pape a demandé d'invoquer dans la prière pour qu'elle atteigne aussi « l'Ukraine tourmentée, le Myanmar », et « toutes les populations qui souffrent à cause de la guerre ». (FB) (Agence Fides 19/1/2025)

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